PASSION : La petite erreur qui fait la joie du philatéliste

Jean-Cyril Appapoulay fait partie de ces gens qui observent minutieusement chacun des billets, chacune des pièces de monnaies qu’il reçoit avant de les mettre dans son porte-monnaie. Aussi observe-t-il avec la même minutie tous les timbres qui lui passent dans les mains. Cette manie de collectionneur passionné l’a amené à découvrir la petite erreur qui fait la différence dans une série de timbres mauriciens émis en 1998. Celle-ci importerait d’autant plus qu’elle n’a plus jamais eu lieu depuis… Foi de philatéliste !
Un timbre d’une roupie accordé au pluriel peut faire la joie d’un philatéliste. C’est en tout cas ce qui est arrivé à Jean-Cyril Appapoulay lorsqu’il a découvert cette coquille d’impression sur un timbre à l’effigie du lézard vert, édité en 1998 dans la série des geckos. En abrégé, l’expression “une roupie” s’écrit Re 1 ou R 1. Or en 1998, lorsque la poste publie sa série « geckos », le timbre d’une roupie est écrit : Rs 1. Les trois autres timbres à six, sept et huit roupies portent quant à eux la bonne orthographe.
Cette erreur que l’oeil avisé de M. Appapoulay a pu détecter, ne s’est à sa connaissance pas renouvelée depuis les 13 ans qui se sont écoulés jusqu’à aujourd’hui. Du point de vue de notre interlocuteur, cela ajoute à la valeur et à la rareté pour ainsi dire accidentelle de ces timbres, dont il possède quelques exemplaires et qu’il se fera une joie de montrer à tout philatéliste et amateur qui le souhaite.
L’erreur d’impression qui a fait la renommée de Maurice est bien sûr celle des premiers timbres mauriciens, les fameux « post office » qui avaient été inscrits en toutes lettres à la place de l’expression de rigueur « post paid ». Nous en étions alors aux balbutiements de l’émission de timbres mauriciens, ce qui ajoute considérablement à la valeur de cet impair tout à fait éclatant et ancien. L’exemple au lézard vert que Jean-Cyril Appapoulay met en relief est sans doute moindre mais elle soulève toutefois la joie du philatéliste, qui l’a découverte. Ce reptile à une roupie devient l’exception qui confirme la règle, rare et apte à gagner au fil des ans une reconnaissance entre collectionneurs.

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