Paul Bérenger (MMM) : « Célébration et consolidation de l’amitié entre les îles de l’OI »

  • Il demande au gouvernement de corriger rapidement les « couacs » apparus au niveau de l’organisation

Le MMM considère que les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) sont « la célébration et la consolidation de l’amitié » entre les îles de l’océan Indien, a affirmé le leader de ce parti, Paul Bérenger, qui rencontrait la presse samedi. Il a par conséquent souhaité la bienvenue à tous les athlètes qui participeront à cet événement, et qui viennent des Comores, de Mayotte, de Madagascar, des Maldives, de Maurice, de La Réunion, des Seychelles et de Rodrigues.

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Le leader du MMM a surtout souhaité aux chefs d’État et dirigeants des pays qui ont fait le déplacement à Maurice, dont ceux de Madagascar, des Comores et des Maldives. « C’est l’occasion de préserver et de consolider les relations entre les peuples », dit-il. C’est dans cet esprit « que devrait se faire le choix du prochain pays qui accueillera les jeux », a-t-il observé. Le leader du MMM a toutefois demandé au gouvernement de corriger au plus vite les « couacs » constatés au plan de l’organisation sans toutefois donner plus de détails.

Une bonne partie du point de presse de samedi était consacrée au « trésor » trouvé à Rodrigues. Il a dénoncé le temps écoulé « avant de faire ce qu’il faut faire » et le « cafouillage » qui a prévalu entre le ministère des Arts et de la Culture, du ministre mentor et le conseil régional de Rodrigues. À la lumière des explications données par le ministre de la Culture dans le cadre de la PNQ du leader de l’opposition, il a considéré que « la situation est bien grave ».

Ainsi, il ressort que le ministre mentor a rencontré ceux qui ont découvert le trésor à la mi-mai et qu’aussitôt après avoir obtenu cette information, il en a informé le chef commissaire de Rodrigues, Serge Clair. Paul Bérenger a dénoncé ce qu’il estime être « une insinuation claire et nette que c’est le chef commissaire de Rodrigues qui n’a pas fait ce qu’il fallait faire ».

En effet, le ministre Roopun avait fait comprendre qu’une fois informé, il revenait au chef commissaire « de faire ce qu’il fallait faire » et a observé que c’est seulement le 1er juillet que la SMF a pris position à l’endroit où le « trésor a été retrouvé » alors qu’il revenait à la RRA de prendre de telles dispositions, selon lui. « C’est une façon de passer le blâme sur Serge Clair et sur l’Assemblée régionale », a dit Paul Bérenger, qui a constaté que Serge Clair « a jusqu’ici gardé le silence » à ce sujet. « Si cette insinuation n’est pas justifiée, il faut la retirer », a dit le leader du MMM.

Il a déploré l’attitude « risible » du ministre de la Culture, qui continue à affirmer que « la loi, c’est la loi ». Or, a dit Paul Bérenger, ce sont les élus au Parlement qui font la loi. « Il y a la loi, il y a l’esprit de la loi, il y a la justice », a-t-il dit, en demandant de laisser la responsabilité de ce qui est découvert entre les mains de la RRA, quitte à amender le code civil si le besoin se fait sentir.

Paul Bérenger était revenu auparavant sur les travaux de l’Assemblée nationale de mardi dernier, durant lesquels le gouvernement n’avait pas obtenu une majorité de trois-quarts pour amender la Constitution afin de donner à l’ESE et au commissaire électoral plus de pouvoir pour mettre en œuvre les dispositions préconisées par le Political Financing Bill. Si le vote sur l’amendement constitutionnel était clair, il a fait état de sa surprise que le Premier ministre ait demandé une “division of vote” concernant le Political Financing Bill et que la Speaker ait accepté cette proposition.

Pour lui, « cela n’était pas nécessaire dans la mesure où l’adoption de ce texte de loi n’avait pas besoin d’une majorité » de trois-quarts. Or, a-t-il observé, au grand dam du “front bench” du gouvernement, la Speaker, après le “division of votes”, a déclaré que le texte de loi n’avait pas obtenu une majorité de trois-quarts et n’avait pas été adopté. Il affirme que le “ruling” de la Speaker « a créé un embarras profond au sein de la majorité », dont plusieurs dirigeants pensaient qu’il sera adopté afin de « mettre en œuvre certaines dispositions de la loi ».

Concernant la motion de blâme de Shakeel Mohamed, Paul Bérenger a repris ses déclarations faites dans le courant de la semaine pour affirmer qu’à son avis, il revenait au leader de l’opposition de présenter une telle motion, à la lumière d’une pratique westminstérienne. Selon lui, « il n’est pas vrai, comme l’a affirmé Anil Gayan, qu’aucune motion de blâme contre le gouvernement ne pourra être présentée ». De toute façon, selon lui, « la vraie motion de blâme sera les élections générales. »

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