PÉDOPHILIE: Descente des lieux à la piscine du suspect, vendredi

Le passé de pédophilie de Michel de Ravel de l’Argentière, âgé de 52 ans, l’a rattrapé 15 ans après. Depuis vendredi, il a été placé en détention policière suite aux dénonciations de cinq de ses victimes. Deux autres ont signifié leur intention de venir de l’avant avec des accusations, mais elles ne l’ont pas encore fait à hier matin. De son côté, face à cette avalanche d’accusations, le Serial Sexual Predator présumé est passé aux aveux et a exprimé des regrets suite à ces actes. Il a été présenté, hier, devant la Bail and Remand Court pour son inculpation provisoire pour délit d’attouchements sexuels sur mineures.
En fin de journée de vendredi, les cinq victimes, aujourd’hui des adultes, ont participé à une reconstitution des faits, qui s’est déroulée principalement dans la piscine sur une des propriétés du pédophile présumé dans la région de Rivière-Noire. Les victimes ont indiqué aux enquêteurs comment elles avaient été agressées sexuellement alors qu’elles s’étaient rendues chez leur copine commune pour des moments de détente et de loisirs.
Michel de Ravel insistait pour que ses victimes répètent l’expression « Je t’aime » au moment des attouchements sexuels alors qu’elles étaient encore mineures. Lors de la confrontation des faits dans les locaux du Central CID, vendredi, il avait reconnu quatre des cinq accusations contre lui.
Mais pour le cinquième cas, il n’allait pas pouvoir s’échapper car la victime se rappelle comme si c’était hier de cette agression sexuelle. Elle lui rappelait les détails de ses vêtements, surtout la couleur du short qu’il portait à ce moment précis. Dans une déclaration de presse à la fin de l’interrogatoire, vendredi après-midi, Me Siddartha Hawoldar, dont les services ont été retenus par le suspect, a confirmé que ce dernier est passé aux aveux. « Au plus profond de lui-même, il regrette que ses gestes ont pu faire souffrir d’autres personnes. Il s’est fait soigner depuis et se dit prêt à collaborer avec la justice », a dit l’homme de loi.
Ce scandale, qui a secoué des membres du « cercle fermé de Tamarin », a éclaté au grand jour en début de semaine dernière, quand les cinq victimes, accompagnées de leur conseil légal, Me Yanilla Moonshiram, ont consigné des dépositions au Central CID pendant trois jours. Puis, ce fut l’examen médical par le Chief Police Medical Officer, le Dr S.K. Gungadin. En fin de semaine, ce fut la confrontation avec le présumé pédophile.
Toutefois, depuis au moins deux mois, cette affaire de moeurs avait fait l’objet d’échanges sur le réseau social Facebook avec l’une des victimes arrivant difficilement à gérer ce traumatisme remontant à plus de quinze années. Les autres victimes, ayant reconnu le profil du prédateur, ont partagé leurs difficiles et délicates expériences, avant de se confier à leur conseil légal et à la police.
Michel de Ravel, qui est en détention provisoire au Moka Detention Centre, doit participer à un exercice de reconstitution en début de semaine avant que son avocat ne dépose une motion pour sa remise en liberté provisoire devant le tribunal.

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