À PETITE-RIVIÈRE : L’alliance des circonscriptions

Les candidats de l’Alliance Lepep dans la circonscription N° 1 sont venus prêter main-forte à ceux du N° 20 lors d’une réunion de quartier qui s’est tenue à Petite-Rivière, à la rue Nundlall, à 18 h 30 hier soir. Comme l’a expliqué le candidat du N° 1 Alain Wong, « le sort économique de nos deux circonscriptions est lié ». Ce renfort des représentants de la circonscription voisine a permis aussi d’ajouter une touche féminine à cette soirée, Danielle Selvon ayant donné la première allocution après les messages de quelques activistes de la région.
La candidate MSM a obtenu des applaudissements lorsqu’elle a évoqué le prix de la gestion des eaux usées par rapport à celui de l’eau potable, promettant que le ministre des Finances désigné, Vishnu Lutchmeenaraidoo « pou reget sa tarif waste water ». Elle a auparavant évoqué la progression du chômage et le ralentissement de la croissance. Bien connu dans les milieux sportifs, le représentant du PMSD Alain Wong a développé ses arguments sur les dépenses de campagne et ces « pavion ek banderol ki nou trouv partou dan sirkonskripsion », tandis que son colistier Patrick Armance a fait allusion à « l’alliance de l’instabilité », insistant particulièrement sur la politique de proximité que les candidats de l’Alliance Lepep entendent mener.
Enfant de la circonscription N° 20, Alain Aliphon invite les électeurs à suivre l’exemple de ceux qui ont quitté le MMM, à ne pas se laisser impressionner par le chantage et à montrer qu’ils n’ont pas peur de voter contre l’alliance PTr/MMM. Guito Lepoigneur, lui, a insisté sur les besoins de la circonscription N° 20 au niveau de la fourniture en eau et des routes, estimant que le projet de métro léger ne peut être une priorité. « Nou ena enn proze dan nimero 20, se en premie soulaz la povrete. »
Le représentant du Mouvement Libérateur, Anil Gayan, qui est arrivé de Triolet vers 19 h 30, a conclu la soirée en insistant notamment sur les dangers d’une IIe République et sur l’idée que « Lalians lepep bizin fer enn politik de vérité ». Il devait épingler son adversaire travailliste Danisha Sornum, estimant que la Commission pour l’égalité des chances dont elle a démissionné pour pouvoir se porter candidate serait plutôt « enn komision de konsantration des chances pou bann dimounn Parti travayis ».

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