PLUIES TORRENTIELLES — Navin Ramgoolam : « Les fauteurs doivent réparer leurs erreurs ! »

« Nous pouvons avoir tous les experts dans différents domaines — météo, ingénieurs…, devait déclarer Navin Ramgoolam. Mais même Dieu n’aurait pu prédire le temps ! » Faisant référence à l’ouragan Katrina qui avait violemment frappé l’Amérique en août 2005 ainsi que la violente tempête de neige qui avait accablé New York en novembre dernier, le PM devait faire ressortir que « jusqu’à présent, il y a des victimes de cet ouragan ! La tempête de neige qui avait frappé New York, pourtant une ville où il y a tout, a réduit des millions de personnes à vivre sans électricité et autres services pendant des jours ! » À cet effet, il devait réitérer son appel concernant le Prime Minister’s Relief Fund pour « plus d’aide de la part de tous, afin que toutes les personnes sinistrées, qui sont tous des Mauriciens, puissent avoir une chance de redémarrer leurs vies. Car il est caractéristique des Mauriciens de ne pas s’assurer contre des catastrophes naturelles, par exemple. Or, dans ces cas, nous devons faire appel à la solidarité nationale. »
Dans le même souffle, Navin Ramgoolam devait relever que « l’un des problèmes majeurs a été les inondations et débordements causés par le mauvais système de drains, un peu partout dans l’île. » Sur ce point, a bien insisté le PM, « les fauteurs sont ceux qui construisent sans respecter les normes. Il y a un gros problème dans ce domaine, à Maurice. Il y a trop de personnes qui sont impliquées dans le processus. Donc, nous souhaitons avoir un « one stop shop » pour endiguer ces problèmes. »
Aujourd’hui, a encore précisé Navin Ramgoolam, « j’ai eu une réunion avec le ministre Bachoo. Nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’il y a des failles et qu’il faudra y remédier au plus vite. » De plus, a ajouté le PM, « à Maurice, c’est courant de tout communaliser. Il en va de même dans le secteur de la construction. Dès qu’on veut standardiser les procédures, il y a des voix qui s’élèvent et trouvent des connotations communales à toutes les décisions ! » Et de continuer : « Inn ariv ler arete ar tousala ! Nou bizin modernise nou pei. Ek pou fer sa, nou bizin aret pans kominal ! » Navin Ramgoolam devait renchérir : « C’est, le plus souvent, la faute à ceux qui construisent, les riches, qui font fi des normes de construction et qui ne respectent pas les systèmes de drains. Les fauteurs devront réparer eux-mêmes leurs erreurs ! »
S’en prenant à une radio privée en particulier, Navin Ramgoolam devait également laisser comprendre que « certains ont voulu créer une psychose autour des pluies torrentielles ! Je ne sais pas si cela était dû au passage d’un météore tout près de la terre… » Et il devait plaisanter : « Non, je ne suis pas en colère contre la presse. Kapav dime mo mem mo pou vinn travay ek zot… »
À une question concernant des allégations faites à son encontre, le week-end dernier par le leader du MSM, sir Anerood Jugnauth, Navin Ramgoolam devait rappeler « quand Dinesh Ramjuttun ti koz Lallmohamed ek ti pe dir se ki linn dir lor Pravind, ek li ti pe montrer foto, en piblik, lor lestrade, mo ti leve ek mo ti al dir li : “Dan Parti Travailliste, nou pa fer sa bann kalite bassess la…” Dir li alle reflesi, aster ! »
Rs 1,5 million au Prime Minister’s Relief Fund
Évoquant les pluies torrentielles de ce mercredi 13 février, Navin Ramgoolam devait expliquer qu’il a rendu visite « aux victimes qui se trouvent dans ma circonscription, hier (NDR : jeudi 14). J’ai constaté de visu que de nombreuses familles ont tout perdu dans cette inondation. Et comme c’est un peu caractéristique des Mauriciens, aucun d’eux n’avait assuré leurs avoirs contre les intempéries naturelles. » De ce fait, le PM devait rappeler que « lors de mon premier mandat, j’avais créé un Prime Minister’s Relief Fund. Je profite de l’occasion, ici, pour lancer un appel au groupe Médine et à tout le secteur privé de nous venir en aide. Pas uniquement cette fois-ci mais dans un souci de consolider un fonds national contre toute sorte de catastrophes naturelles. »
Le groupe Médine devait répondre immédiatement à l’appel du PM en lui remettant un chèque de Rs 1,5 million.

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