Pomponette : Marche pacifique du FCL contre des constructions sauvages

Le Forum des citoyens libres (FCL) organise ce dimanche une grande marche pacifique pour sensibiliser la population sur l’accaparement des plages. Les membres marcheront ainsi du Village Hall de Surinam jusqu’à la plage de Pomponette pour dénoncer les différents cas de construction sauvage.

- Publicité -

« Les intervenants, dont Jack Bizlall, seront présents pour expliquer aux citoyens les différents enjeux socio-économiques et écologiques du projet de construction hôtelier à Pomponette. Nous invitons tout le monde à nous rejoindre dimanche », a déclaré Georges Ah Yan, porte-parole du FCL, lors de la conférence de presse tenue hier à Port-Louis. « Nous avons envoyé l’année dernière une lettre au ministère du Logement et des Terres, lui expliquant clairement notre prise de position dans cette affaire. En effet, comment peut-on transférer une licence datée de 10 ans au nom d’une autre plus récente, soit la Clear Ocean Hotel & Resorts Ltd ? » s’est-il demandé.

Georges Ah Yan a aussi dénoncé les Rs 12 500 d’allocations payées mensuellement par une compagnie de construction, à Bel-Ombre, à l’État, pour 10 perches de mer et de plage. « Normalement, la somme que ces investisseurs doivent payer doit être un minimum de Rs 60 000, soit cinq fois la somme payée actuellement. On brade réellement nos plages. C’est aberrant », déplore-t-il.

Le FCL adressera ainsi une mise en demeure au ministère du Logement et des Terres et, s’il n’a toujours pas de réponse, aura recours à la Cour suprême. « Nous ne sommes pas contre le développement mais il faut un projet qui puisse aider les habitants avant tout. Vous vous rendez compte que 17 arpents de plage publique ont été privatisés ? » martèle Georges Ah Yan. Prenant pour exemple la plage de Flic-en-Flac, le porte-parole du FCL soutient que la cohabitation des hôtels et des citoyens sur la plage publique « peut très bien se faire ». Il poursuit : « Le combat, c’est de rendre cette plage aux citoyens et de permettre cette cohabitation. »

Par ailleurs, le FCL envisage de faire un recensement du nombre de pas géométriques restant et de tous les “unsurveyed wetlands”. « Il faut aussi enlever au ministre du Logement et des Terres la prérogative de proclamer ou de déproclamer une plage publique. Que les 24 autres ministres en décident », a-t-il ajouté, rappelant ses nombreux combats qui seront entendus en cour cette année, dont les travaux sur la plage de Pereybère et de Bel-Ombre. Le FCL demande également qu’une antenne de Greenpeace soit implantée à Maurice pour les aider dans leurs nombreux combats écologiques.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -