Pomponette : « Si bizin ferm mwa pou sa, mo pare pou ferme », lance Subron

Ashok Subron, qui s’est présenté au poste de police de Chemin-Grenier ce jeudi suite à une plainte de Clear Ocean Resort and Hotel Ltd, a été autorisé à regagner son domicile. « Si bizin ferm mwa pou sa, mo pare pou ferme », a t-il déclaré à travers une vidéo postée sur la page Facebook de Rezistans ek Alternativ.

- Publicité -

Konvokasyon Ashok Subron Stasyon Lapolis Chemin Grenier swit a zourne liberasyon laplaz Pomponette ki ti organize par Rezistans ek Alternativ, CARES ek GWF,dimans 30 Zien 2019. 2em parti

Posted by Rezistans ek Alternativ on Thursday, July 4, 2019

Vidéo de Rezistans ek Alternativ

Pour rappel, ce mardi, Ashok Subron a appris qu’une plainte avait été logée contre lui par Clear Ocean Hotel and Resort Ltd (COHRL). Dimanche dernier, Rezistans ek Alternativ avait convoqué les Mauriciens sur la plage de Pomponette pour marquer la fin du délai accordé par l’État à COHRL pour démarrer la construction de son hôtel.

Lors de sa convocation, Ashok Subron a fait valoir son droit au silence. « Nou asim nou responsabilite ek aksion politik kpou ki bann politisien, gouvernman ek kapitalis pou bizin arek kokin laplaz. »

ReA dénonce une situation « malveillant». Stephan Gua explique : « Aujourd’hui après trois ans de combat à Pomponette devait revenir aux enfants de l’île Maurice. Les conditions qui lient cette compagnie sud-africaine et l’Etat mauricien n’ont pas été respectées. Que Mahen Jugroo se prononce clairement si oui ou non l’Alliance Lepep rendra cette plage aux Mauriciens! »

Le porte-parole de ReA ajoute qu’il y a eu « plusieurs actes d’intimidation » contre des membres du parti par rapport aux actions qui visaient à libérer la plage de Pomponnette.

Ainsi, quatre jours après la manifestation sur la plage de Pomponette, en vue de réclamer la restitution de cette partie de la plage au public mauricien, Ashok Subron, dirigeant de ReA, a dû répondre aux questions de la police de la Southern Division.

Ashok Subron avait maintenu que la clôture en feuilles de tôle n’aurait jamais dû être érigée sur la plage, tout en rappelant que des militants de son parti l’avaient enlevée en deux occasions.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -