PORT-LOUIS : Elle invente un kidnapping pour soutirer de l’argent à son père

Une habitante de Bonne-Terre, Vacoas, âgée de 26 ans, avait bien planifié son coup pour soutirer Rs 100 000 à son père. Grâce à cet argent, elle voulait faire sa vie avec son petit ami de 23 ans. Cependant, ayant découvert le pot aux roses, la police a appréhendé les amoureux, qui étaient attendus en justice aujourd’hui pour leur inculpation provisoire.
Les faits se sont déroulés cette semaine à Port-Louis lors d’une sortie familiale. La jeune femme, accompagnée de sa soeur cadette et de son père pour faire du shopping dans la capitale, marchait rue Pope Hennessy lorsqu’une voiture grise s’est arrêtée à sa hauteur avant qu’un individu ne « force » cette habitante de Bonne-Terre à monter. Le véhicule a par la suite démarré en trombe en prenant la direction du Champ de Mars. Cependant, la soeur cadette a pu noter sa plaque d’immatriculation et est parvenue à faire une description de l’engin. Peu de temps après, elle a reçu un appel téléphonique d’un dénommé Tarik, qui a affirmé avoir kidnappé sa soeur, réclamant une rançon de Rs 100 000. Le père s’est rué au poste de police de la région pour porter plainte. Le dossier a été remis au CCID, qui a travaillé en collaboration avec la CID de Port-Louis.
En visionnant les caméras de surveillance de la rue Pope Hennessy, la police a eu des doutes sur la véracité de l’enlèvement. Les enquêteurs ont alors pisté le propriétaire de la voiture et ont fait jeudi une descente chez lui, à Quatre-Bornes. Lors d’un interrogatoire serré, il a déclaré avoir loué son véhicule à un habitant de Vacoas, qui n’est nul autre que le petit ami de la « victime ». Interrogé à son tour, ce dernier a avoué son forfait, mais avance que c’est la jeune femme qui a monté ce plan pour soutirer de l’argent à son père. Finalement, la police a intercepté l’habitante de Bonne-Terre jeudi soir alors qu’elle se trouvait près de la porte principale des Casernes centrales. Elle est également passée aux aveux. Tous deux ont passé la nuit en détention et devront répondre de leur acte devant la justice.
 

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