PORT-LOUIS: La construction d’un centre culturel chinois approuvée

La motion inscrite au nom du lord-maire Mahmade Kodabaccus relative à la construction d’un centre culturel chinois a été approuvée hier après-midi à la séance trimestrielle du conseil municipal de la cité. Le projet sera réalisé conjointement avec la Chambre de commerce chinoise (CCC) et l’apport des autorités municipales de la ville de Foshan à laquelle la mairie de la capitale est affiliée.
Selon ce qui a été arrêté, la municipalité mettra à la disposition de la CCC un terrain lui appartenant rue Labourdonnais. Lors des débats sur la motion du Lord maire, quelques conseillers, plus particulièrement Ayoob Coowar et Faisal Boodhoo, ont interrogé celui-ci sur la nécessité pour la mairie d’avoir un centre culturel chinois alors qu’il y en a un déjà à Bell-Village. De plus, ces conseillers ont voulu savoir ce que la municipalité ferait si toutes les cultures de la société mauricienne réclamaient chacune un centre.
Mahmade Kodabaccus a fait ressortir que toutes ces questions ont été abordées lors des réunions qui ont eu lieu en comité. « If you were present at these meetings, you would know what has been discussed », a-t-il déclaré à l’endroit de M. Boodhoo. Pour lui, il s’agit de savoir en quoi le centre pourra être utile à l’ensemble des habitants de la cité, peu importent leurs origines culturelles. Dans le cas précis du projet à l’étude, il a été convenu que le centre sera à la disposition de tous ceux qui voudront pratiquer des arts martiaux notamment le wu shu.
Il a également été question du soutien financier qui doit être accordé au sport dans la capitale. La question venant de Faisal Boodhoo se référait uniquement au football. M. Kodabaccus a fait clairement ressortir qu’il est contre l’idée de soutenir uniquement cette discipline. « Il n’y a qu’à se rendre au stade France Martin pour voir les conditions dans lesquelles les boxeurs s’entraînent », a-t-il souligné. Il a insisté sur le fait que tous les sportifs méritent un traitement égal. « Il ne faut pas occulter le fait qu’un boxeur de Tranquebar, en l’occurrence Kennedy Saint-Pierre, a honoré la capitale en obtenant une médaille d’or aux Jeux de l’Afrique », a rappelé le Lord maire.
En ce qui concerne les coûts et l’utilisation des bottes par les travailleurs municipaux, le Lord maire a indiqué qu’il est toujours dans l’attente d’un rapport sur toute la question. Pour lui, il est du devoir de l’employé municipal responsable du Health and Safety de s’assurer que les bottes soient utilisées à bon escient, et qu’elles ne soient pas vendues ou utilisées pour des sorties.

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