À PORT-LOUIS : Marche pacifique pour les 13 ans de la mort du constable Darga 

Le Police Officers Solidarity Group, mené par le sergent Jaylall Boojhawoon et la famille du défunt constable Gabriel Darga, plus connu sous le sobriquet de Pat, ont entamé une marche hier dans les rues de Port-Louis. La marche, qui a débuté au Square Guy Rozemond et s’est terminée au Jardin de la Compagnie, avait un double objectif : d’abord commémorer le 13e anniversaire de la mort du policier et, ensuite, réclamer « plus de support et de logistiques ».
Pendant plus d’une heure, le cortège– majoritairement composé des membres de la famille Darga, de quelques policiers en civil et de membres du Forum Citoyen Libre – ont marché dans un premier temps en silence pour rendre hommage aux policiers décédés dans l’exercice de leur fonction, à savoir le constable Beesoo, décédé à l’âge de 27 ans en 1965 dans des émeutes à Trois-Boutiques, le policier Nelzir, 30 ans, tué en 1982 d’une balle dans la tête alors qu’il était en fonction au bureau du CEB, à Curepipe, et le constable Bulatoo, tué en 2010, balayé par un chauffeur fou sur l’autoroute New Trunk Road, à Port-Louis. De même, évidemment, que le constable Darga, père de deux enfants – en bas âge à l’époque – et tué à Goodlands alors qu’il dressait une contravention dans un bar vendant de l’alcool après les heures autorisées. Le policier avait reçu plusieurs coups de bouteille à la tête par un groupe de personnes. En 2012, le suspect principal a écopé d’une peine de prison de 5 ans et d’une amende de Rs 500.
Tatiana Darge, fille du défunt policier, a été saluée pour son « courage ». Elle a choisi de marcher sur les traces de son père en intégrant la force policière. 
De plus, un document de plusieurs pages faisant état du quotidien difficile des policiers a été soumis au Bureau du Premier ministre avant la clôture de la marche. Le document contient plusieurs propositions, dont un plan d’assurance, une révision de la “risk allowance”, une révision des lois tournant autour des agressions dont sont victimes les policiers et le droit à se syndiquer, tout en amendant la section 3(2) de l’Employment Relations Act (2008).

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