PORT-LOUIS WATERFRONT : Dire « non » au Child Labour

Dans le cadre de la Journée internationale contre le travail des enfants, le ministère du Travail et des Relations industrielles a organisé un road show ce matin au Port-Louis Waterfront pour inciter le public à dire « Non » au Child Labour. Le mot d’ordre a été de dénoncer ceux qui font travailler les enfants en téléphonant à la hotline 151.
Mariahven Caremben, Director Labour & Industrial Relations, souligne que le 12 juin a été décrété Journée internationale contre le travail des enfants pour dénoncer et protéger ces enfants exploités. Dès ce matin au Port-Louis Waterfront, des brochures ont été distribuées aux passants. Ram Prakash Nowbuth, Permanent Secretary au ministère du Travail, a salué les volontaires qui se sont rassemblés pour militer pour cette cause. « Nous devons alerter les autorités publiques. C’est important que les enfants aillent à l’école et aucun individu n’a le droit d’employer des enfants de moins de 16 ans. Notre objectif est qu’il n’y ait aucun enfant mineur exploité. Zanfan bizin al lekol, non pa travay. Je salue tous ces fonctionnaires du ministère du Travail qui se sont regroupés pour ce road show. Plusieurs sont descendus dans la rue portant un t-shirt pour dénoncer le Child Labour. » Tous ceux trouvés coupables auront à payer une amende de Rs 25 000 et sont passibles de deux ans de prison.
Herbert Jouan, assistant directeur des Sections législation et éducation, a indiqué qu’il n’y a pas de banques de données pour le Child Labour. « Nous travaillons actuellement sur ce projet pour savoir combien d’enfants sont impliqués dans le Child Labour. Nous travaillerons conjointement avec Statistics Mauritius et le ministère de l’Éducation pour voir quelle méthode nous allons développer pour faire le “mapping” et avoir les chiffres relatifs à ce fléau. Une fois par mois, les inspecteurs vont sur le terrain. Nous développerons également un “networking” avec les ONG. Ce matin, il n’y a eu que des distributions de brochures pour conscientiser tout un chacun. C’est maintenant que le travail de fond démarre. »

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -