POST RAPPORT MANRAJ : Frustration parmi le corps non-enseignants

Le corps non-enseignants des 213 écoles primaires et 62 secondaires du pays exprime sa frustration après la publication du rapport Errors and Omission du comité Manraj. Des représentants syndicaux affiliés à la Government Services Employees Association (GSEA), qui ont animé une conférence de presse à Port-Louis lundi dernier, déplorent que leurs suggestions n’aient pas été prises en considération par le comité. Selon des chiffres diffusés par l’association, plus de la moitié des onze postes représentés sont vacants. D’ailleurs, fait ressortir son président, Radakrishna Sadien, le rapport fait provision pour seulement 1 846 sur 3 348 postes existants. Il note que 1 756 postes sont vacants.
Des onze postes évoqués par la GSEA, celui de School Superintendent est vacant à 100 %, soit 62 postes qui ne sont pas remplis alors que ce sont des « funded posts » par le PRB. Pour les General Workers, l’on note l’existence de 1 464 postes dont 1 096 sont vacants. Parmi, le PRB fait provision pour 368 et l’association note que valeur du jour, 293 officiers travaillent en tant que tels.
Radakrishna Sadien estime que l’écart entre ceux en haut de l’échelle et ceux qui sont au plus bas se creuse davantage. Selon lui, au lieu de prendre en considération ceux-là, il y a eu création de nouveaux postes comme ceux de Senior Educators. « Nous sommes contents pour le corps enseignants mais cela ne peut pas se faire au détriment des autres. Li pa posib ena enn grad rector, deputy rector, senior educator etc e an mem tan anba pa pe ranpli post ».
Le président de la GSEA estime que le manque de personnel non-enseignant a un rôle important dans la vie des enfants et des jeunes… Selon lui, une des raisons derrière la montée de la violence dans les écoles et la dégradation des moeurs c’est le manque d’encadrement que leur procure tout ce personnel non enseignant.
Aussi avec le manque d’effectif à ces différents niveaux, les local leaves sont refusés au personnel non enseignant. Il dénonce la grosse pression de travail qui pèse sur cette catégorie d’employés pour la même raison et aussi des tâches qu’ils se voient contraints d’accomplir pour le bien-être des enfants et ce, même si elles ne figurent pas sur leur scheme of duties.
Les laboratory attendants déplorent par exemple qu’il n’y ait pas eu de changement dans l’appellation de leur poste. Au niveau des school clerks au primaire par exemple, le représentant indique qu’une personne est contrainte de partager son temps dans la semaine pour travailler dans deux écoles.
L’on déplore aussi que dans de nombreux établissements, le personnel non enseignant n’a pas un endroit pour se retrouver et déjeuner.

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