PRB 2013 — LE MAURITIUS LABOUR CONGRESS : « Pour un consensus avant la signature du rapport Manraj »

Le Mauritius Labour Congress (MLC) par la voix de son président Haniff Peerun demande la signature d’un accord avec les représentants syndicaux pour exprimer leur acceptation des propositions du rapport des anomalies du Pay Research Bureau (PRB) 2013 préparé par Dev Manraj. Cette initiative vise à éviter d’autres « contradictions ».
« Si ena problem dan sa rapor-la, ver ki sann-la nou pou tourne sann kout-la ? Premie rapor nounn tourn ver Manraj. Sann kout-la nou na pa pou ena personn », souligne Haniff Peerun. Soulignant que le rapport de Dev Manraj, président du comité qui doit se pencher sur les anomalies, devrait être rendu public en mars 2013, il indique qu’une rencontre est prévue demain avec ce dernier pour justifier les revendications syndicales. Un exercice que le MLC accueille favorablement. « Dev Manraj comprend la nature des problèmes dans la fonction publique et démontre une volonté de redresser la situation. Li ek so lekip inn resi soumet enn rapor dan 3 mwa alor ki enn pli gran lekip ki finn travay pou rapor PRB finn pran sink an. Sa prouve ki li posib piblie rapor PRB sak trwa zan ek nou reiter sa deman-la ». Toutefois, il réclame un consensus avec les fédérations et confédérations syndicales pour la signature d’un accord, et pour le paiement des arrérages.
Par ailleurs, commentant le rapport de l’Audit, le MLC dit ne pas comprendre la pertinence d’un nouveau rapport proposant des mesures correctives pour lutter contre les gaspillages. « L’Audit so travay se kritik bann depans kinn fer o nivo bann institision e non pa dir ki bann mezir kinn pran », soutient M. Peerun. Il souhaite que le National Audit Office conserve son indépendance « au lieu d’agréer à la proposition du Chef de la fonction publique en publiant un nouveau rapport ». Il suggère que ce travail soit entrepris par les différents ministères.
Le MLC a également réitéré son opposition aux amendements que compte apporter le ministre du Travail Shakeel Mohammed à l’Employment Relations Act (EReA) et à l’Employment Rights Act (ERiA). Il demande également à ce que le droit de grève soit préservé.

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