PRB : Le SILWF relève les « lacunes » du rapport Manraj

Le Sugar Industry Labour Welfare Fund (SILWF) a, lors d’un point de presse, ce matin, énuméré plusieurs « lacunes » au niveau des recommandations du comité Manraj rectifiant les anomalies du dernier rapport du Pay Research Bureau (PRB). Parmi, des différences salariales entre Community Support Officer, Clerical Officer d’un côté et disparité entre Community Development Officer et Social Welfare Officer de l’autre.
Le président de la Federation of Parastatal Bodies & Other Unions (FPBOU), Deepak Benydin, s’est débord réjoui que le Premier ministre ait accepté de mettre sur pied le Errors, Omissions and Anomalies Committee, ce qui constitue, selon lui, « un pas de géant ». Mais, « ce n’est pas tombé du ciel. Cela fait suite à des manifestations de la Fédération des services civils et de la FPU, entre autres ».
Pour M. Benydin, « un General Worker aurait dû percevoir Rs 15 000. Or, avec le nouveau rapport, il touche seulement Rs 9 000 ». Par ailleurs, ceux dont le salaire dépasse les Rs 9 000 et qui perçoivent une augmentation d’une moyenne de Rs 1 500, poursuit-il, reçoivent cette somme en trois tranches. Le président de la FPBOU est d’avis que Dev Manraj n’a pas eu suffisamment de temps pour mener à bien son travail. « Aujayeb a mis cinq ans à travailler sur le rapport et il a classé les employés du SILWF sous le ministère de la Sécurité sociale alors que nous aurions dû être sous celui de l’Égalité des Genres ».
Autre point décrié par le SILWF, le salaire du Commissaire du Welfare Fund. « Il s’occupe de 133 centres – des centres qui ne s’occupent pas que des employés du SILWF mais nous avons des centres à travers l’île – et son salaire est de seulement Rs 69 975. Or, le commissaire du Centre social, lui, n’a que 57 centres à gérer et il touche Rs 77 000 ». Selon le SILWF, il y a là discrimination. « Soit nous devrons avoir recours au High Powered Committee, soit nous irons en Cour ».
Par ailleurs, le SILWF déplore que le salaire d’un Community Support Officer (CSO) soit plus bas que celui d’un Clerical Officer alors que les tâches du premier seraient bien nombreuses. « Un CSO travaille les samedis, parfois les dimanches et son salaire est moindre ». M. Benydin regrette d’autre part qu’il n’y ait plus de « cess money – des bourses et autres emprunts aux enfants des laboureurs ». Il y voit une autre discrimination en ce qui concerne le salaire d’un Community Development Officer (CDO) et celui d’un Social Welfare Officer (SWO). Le premier « ne bénéficie pas de duty free tandis que le SWO oui. Le SWO, avec un SC ou HSC, débute avec Rs 14 575 alors que le CDO, une fois qu’il est allé à l’Université et qu’il est nommé en tant que tel, débute à Rs 16 000 ».
Pour sa part, Sujeeun Vijay, Principal Social Welfare Officer (PSWO), employé depuis 1978, déplore qu’un PSWO touche Rs 42 275 et qu’un Senior Community Development Officer touche davantage alors les tâches des deux catégories d’employés sont comparables. « Il y a une différence de Rs 10 500 que je trouve injuste. Il faut corriger cette injustice ».
Deepak Benydin estime par ailleurs qu’il « est grand temps que les postes vacants tels les postes de CSO, CDO, caretaker soient remplis ». Pour sa part, la secrétaire du SILWF, Shalini Seetohul-Purrunsing, a tenu à préciser que si dans les années 1970, « nous travaillions pour les employés du SILWF dans les endroits ruraux, aujourd’hui notre travail s’est étendu aux villes. Notre objectif a changé. Nous travaillons pour la population en général ».

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