PRESSE—CNT : « Setting the Records straight »

Nouvelle passion fiévreuse dans la presse suscitée par les « révélations » du General Manager de la Corporation Nationale de Transport (CNT), Robin Soonarane, au sujet de l’acquisition de 80 autobus de la marque Tata et 20 autres d’Ashok Leyland, soit les Blueline, en 2007. Néanmoins, les faits restent têtus et il faut rendre impérativement à César ce qui appartient EXCLUSIVEMENT à César.
Le lièvre du Memorandum submitted by the General Manager Board Paper No 467/03 avait été soulevé lors du Question Time de la séance parlementaire du mardi 9 juillet denier, soit la PQ B 985, inscrite au nom du député du MMM Raffick Sorefan au sujet de l’importation de ces autobus. Intervenant avec une interpellation supplémentaire, le leader du MSM, Pravind Jugnauth, a cité un extrait considéré comme étant extrêmement Damning du rapport Soonarane à l’effet que « the NTC could not have made a worse deal with the Tata 1618 buses ».
Acculé par les efforts conjugués des députés Sorefan et Jugnauth, le vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, a passé un mauvais quart d’heure, allant jusqu’à concéder à une autre question supplémentaire de Pravind Jugnauth que « in fact the Honourable Member knows more than me because the report was not submitted to me. It was the report which at the NTC level – I don’t know who compel whom to submit such a report ». Des extraits du Hansard pour la séance du 9 juillet.
Dès la fin de cette séance du Question Time, Le Mauricien s’est procuré une copie du Board Paper du General Manager de la CNT évoqué à l’Assemblée nationale et a publié dans son édition du 10 juillet littéralement tous les détails de ce document compromettant sur cette acquisition de bus Tata et Ashok Leyland en 2007 avec pour background l’accident de Sorèze du vendredi 3 mai et faisant état des modifications des spécifications pour les bus Ashok Leyland et des critiques sévères contre les bus Tata.
Face au remue-ménage médiatique de cette semaine, c’est ce qu’on appelle dans le jargon médiatique « setting the records straight ».

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