Le PTr s’interroge sur la passivité du MMM et note « l’absence d’entente naturelle » entre les partis du Remake 2000

C’est sans son partenaire, le PMSD, que le PTr a animé sa conférence de presse au Square Guy Rozemont, hier. Et d’entrée de jeu, Patrick Assirvaden, le président du parti, a déploré le comportement de Paul Bérenger, le leader de l’Opposition. En s’appuyant sur des rumeurs pour poser des questions, ce dernier, selon le président du PTr, est en train d’abaisser le niveau des séances parlementaires. « Si nous suivons cette logique, tout sera possible au Parlement, et celui-ci deviendra un vrai bazar ! » a déclaré Patrick Assirvaden. L’Opposition, a-t-il poursuivi, persiste dans ses menaces contre les institutions : « Après s’en être pris au DPP, à la police, l’ICAC, au commissaire électoral, cette fois-ci, le leader de l’Opposition s’attaque au Speaker ! Ils cherchent à démanteler toutes les institutions du pays. » Patrick Assirvaden a rappelé que l’économie est actuellement prioritaire pour le gouvernement, et les débats y ayant trait soulevés à la rentrée ont été de haute facture. Mais il est malheureux, estime-t-il, que l’Opposition ait préféré jouer aux abonnés absents. Celui-ci n’a pas réagi au vote du Sugar Insurance Fund Amendment Bill, dans l’intérêt de 22 000 petits planteurs, ni à la mise en place de deux commissions. Toutefois, Patrick Assirvaden dit ne pas comprendre le discours contestataire de Steve Obeegadoo sur le projet de loi sur l’Université des Mascareignes. « Pourquoi se sent-il mal à l’aise avec la création d’une université à Camp Levieux ? », s’est demandé le président du PTr. Si ce dernier dit ne pas s’étonner de l’absence de réaction du côté du MSM, sur les développements apportés et les décisions prises au Parlement, en revanche il se dit surpris de l’inertie du MMM. « Mais où est passé le MMM ? Nous assistons à sa démission au moment où nous passons aux projets de loi qui relèvent d’une grande importance pour la population. » La passivité du MMM inquiète le PTr d’autant plus que celui-ci, note Patrick Assirvaden « s’est démarqué du MSM et d’Anerood Jugnauth ». Le retour de l’ancien président de la République dans la politique active a été, dit-il, un flop : « Pe bizin fer get together, bring and share, Le Val pou fer li (ndlr : SAJ) sorti. » Et du coup, « lakor MedPoint 2 dan ICU ». L’absence « d’entente naturelle » entre les deux partenaires du Remake 2000 au Parlement, témoigne d’une alliance fragile. « La gourmandise du MSM dérange les militants », affirme le président du PTr. Le dernier caprice en date du MSM, dit-il, est « le veto imposé par Anerood Jugnauth pour la présentation d’Alan Ganoo comme vice-Premier ministre ». Et d’arriver à la conclusion que « le boulet Anerood Jugnauth est de plus en plus lourd pour le MMM ».

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