PUBLICATION — Sortie d’un nouveau livre sur l’industrie sucrière

Osman Publishing a fait sortir la semaine dernière le livre du Professeur Roland Lamusse sur l’industrie sucrière intitulé The Supremacy and Twilight of the Mauritius Sugar Industry, qui retrace l’histoire de cette industrie sur une période de plus de 200 ans.
L’histoire de l’industrie sucrière est liée étroitement avec celle de notre île, nous rappelle le Prof. Lamusse dans son introduction. Aujourd’hui, écrit-il, les vieilles cheminées, hautaines et abandonnées, au milieu de champs de cannes, témoignent de la lutte des générations passées d’hommes, planteurs et laboureurs, qui ont posé les fondations de cette industrie moderne. Depuis, le sucre a perdu de sa proéminence et sa contribution à l’économie de l’île a chuté considérablement — un tiers du PIB, plus de 92% d’exportations mauriciennes, employant 43% de la main-d’oeuvre totale et couvrant 92% de la superficie totale sous culture dans l’île, pour descendre à seulement 5,9% du PIB, 21,2% des exportations et employant 20% de la main-d’oeuvre totale. Ces chiffres datent du début des années 2000.
Outre cet aspect économique, l’industrie sucrière mauricienne a aussi connu de nombreux développements dans les plantations et les usines et des problèmes de main-d’oeuvre. Il y a eu d’autres aspects tels les sources de capital et le système de financement, et finalement, le sucre mauricien dans le commerce international.
Ce livre d’environ 300 pages, illustré de quelques belles photographies en couleur, raconte d’abord l’organisation et la structure de la société mauricienne et l’émergence du sucre, les liens de l’esclavage avec cette industrie, l’émergence de l’oligarchie sucrière, l’immigration indienne, l’épidémie de la malaria, le métayage et le morcellement.
Il nous plonge ensuite dans l’histoire de la possession individuelle des établissements sucriers, l’apogée du sucre avec la grande prospérité des années 1850, la construction des chemins de fer et les signes du déclin, avant de nous mener vers le commerce international.
Dans une note finale, l’auteur explique que son but en écrivant ce livre est d’enregistrer le succès, les diverses fortunes et les échecs qu’a connus cette industrie à travers sa longue histoire mouvementée.

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