QUATRE-BORNES : Pooja Gumbheer (21 ans) tuée par son compagnon

Un nouveau drame passionnel s’est joué hier soir à Bassin, Quatre-Bornes. Pooja (Preeti) Gumbheer, une jeune femme de 21 ans – coiffeuse de son état –, a en effet été mortellement agressée au couteau par son compagnon, Dharamsing Bissoo, un tailleur de pierre de 29 ans. Ce dernier s’est depuis constitué prisonnier et devait comparaître devant le tribunal Rose-Hill en début d’après-midi pour son inculpation provisoire.
Selon les premières indications, la jalousie serait le mobile de cette nouvelle agression mortelle. Pooja Gumbheer et Dharamsing Bissoo, qui habitaient la même maison – au 2 rue Rotin, à La Source, Quatre-Bornes –, se seraient en effet récemment séparés. Dans ses premiers échanges avec la Criminal Investigation Division de Quatre-Bornes, le suspect, Dharamsing Bissoo, aurait accusé la coiffeuse de 21 ans de lui avoir été infidèle, tentant ainsi d’expliquer son geste.
En attendant de faire davantage la lumière sur ce qui s’est exactement produit hier vers 21 heures, on laisse entendre qu’une violente dispute aurait éclaté entre les deux jeunes gens au domicile du frère de la victime, à Ramdhany Lane, Bassin, Quatre-Bornes. La situation devait alors très vite dégénérer. C’est alors que Dharamsing Bissoo aurait infligé plusieurs coups de couteau à Pooja Gumbheer. Cette dernière a ensuite été conduite d’urgence au Princess Margaret Orthopedic Centre, à Candos, mais la jeune femme avait malheureusement déjà rendu l’âme. Une autopsie est prévue aujourd’hui.
Pour l’heure, les enquêteurs s’appuient sur la version de Karisma Gumbheer (18 ans), l’épouse du frère de la victime, qui aurait été témoin de la scène. Les policiers ont également saisis plusieurs pièces à conviction, à l’instar de l’arme du crime et de vêtements se trouvant sur les lieux. Ce matin, Dharamsing Bissoo, lui, était interrogé dans les locaux de la CID de Quatre-Bornes. Sa comparution devant la Cour de Rose-Hill, pour son chef d’accusation de meurtre, est prévue en début d’après-midi. L’enquête se poursuit.

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