Ravi Rutnah : « Le GM est préparé à faire face aux calamités naturelles »

« Ce n’est pas un exercice de maquillage. » C’est ce qu’a lancé le député Ravi Rutnah au leader de l’opposition en réponse à son intervention à la suite de la présentation du Supplementary Appropriation (2017- 2018) Bill, lors de la séance de ce 19 juin.

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Ravi Rutnah soutient que « le gouvernement est bel et bien préparé à toute éventualité ». « Le leader de l’opposition n’est pas venu avec des critiques appropriées. Nous sommes préparés à toute éventualité », a déclaré le député de la majorité hier. Celui-ci répondait à Xavier- Luc Duval, qui avait plus tôt déclaré que ce projet de loi n’est qu’un « exercice de maquillage to artificially increase the capital spending » et que le gouvernement « n’est pas préparé à faire face à toute éventualité », comme les tsunamis, cyclones massifs et inondations, entre autres.

Ravi Rutnah devait soutenir que le Supplementary Appropriation Bill est un exercice effectué par tous les gouvernements et qu’il est permis par la Constitution. Par ailleurs, il devait faire ressortir que l’Environmental Act définit comment le gouvernement doit se préparer face aux calamités naturelles. Il devait rappeler que le PMSD faisait partie du gouvernement en 2014, mais qu’il « n’a pas jugé important de convoquer la National Environmental Commission ».

À cet instant, le leader de l’opposition devait interrompre son discours en lançant « Sinatambou osi ti la ». Ce qui a provoqué des murmures dans la Chambre. Agacé, Ravi Rutnah devait déclarer : « He keeps on distracting me ! » Maya Hanoomanjee a ainsi dû intervenir pour rappeler Xavier-Luc Duval à l’ordre. Poursuivant son discours, Ravi Rutnah indique que le gouvernement « est bien préparé » et est capable d’atténuer et de faire face « à n’importe quelle crise ». D’où l’importance, dit-il, de ce budget supplémentaire.

Nous devons avoir les ressources nécessaires pour contrôler et gérer les situations. Nous vivons dans une ère où nous ne pouvons savoir ce qui nous attend. Le changement climatique ne va pas s’arrêter et nous devons nous préparer à toute éventualité. Donc, nous avons besoin de ce Capital Investment », dit-il.

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