RÉCLAMATIONS DE RS 50 M AU CP : Dev Hurnam souhaite amender sa plainte

Le procès intenté par l’ancien avocat Dev Hurnam au commissaire de police (CP), lui réclamant Rs 50 M de dommages pour son arrestation « arbitraire », a été appelé devant le juge Benjamin Marie-Joseph mercredi. L’ex-homme de loi a demandé à amender sa plainte afin d’y inclure les négociations qui auraient eu lieu avec l’Attorney General Ravi Yerrigadoo et le secrétaire financier Dev Manraj afin de trouver un accord à l’amiable dans cette affaire. Me Sachin Boodhoo, Principal State Counsel au bureau de  l’Attorney General, a objecté à la requête de Dev Hurnam. Le juge Benjamin Marie-Joseph prononcera sa décision ultérieurement.
Dans ce procès intenté contre le CP,  Dev Hurnam avait demandé que l’Attorney General Ravi Yerrigadoo et le secrétaire financier Dev Manraj soient assignés comme témoins afin qu’ils donnent leur version des faits. Dev Hurnam soutient en effet avoir rencontré l’Attorney General une première fois le 5 septembre 2015 dans le “boardroom” de l’ancien ministre des Services financiers, Roshi Badhain, à la Sicom Tower, Ébène, et ce afin de trouver un accord à l’amiable dans cette affaire, ajoutant qu’une offre pour le compenser lui avait été soumise. Il soutient que lors d’une des réunions, Dev Manraj était présent.  
L’Attorney General et le secrétaire financier nient toutefois avoir rencontré l’avocat radié du barreau pour qu’un montant soit conclu pour le compenser. Dev Hurnam maintient quant à lui avoir « des preuves », documents à l’appui, pour confirmer ses dires. Raison pour laquelle Dev Hurnam demande que sa plainte soit amendée afin d’inclure ladite négociation qu’il y aurait eue entre les trois protagonistes.
L’Attorney General et le secrétaire financier avaient contesté auparavant leur assignation à comparaître comme témoins dans ce procès. Les juges Asraf Caunhye et Pritviraj Fekna ont rejeté leur demande. Ils avaient ainsi estimé que « the court is unable in the present matter to act upon the mere assertions of the applicants (l’AG et le secretaire financier, Ndlr) made in their affidavits in order to conclude that they have no material and relevant evidence to give or that the evidence which is being sought from them is not admissible ».

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