(RE)LIRE : Les quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz

VEENA PULTON

“ A chaque fois que vous le lisez, ce n’est pas le livre qui a changé, mais vous.”
C’est par cette réflexion que Don Miguel Ruiz marque les prémices de son recueil “Les Quatre Accords Toltèques.” Si vous cherchez un livre de chevet, ou plutôt un guide sur l’épanouissement personnel, alors je vous conseille de lire ce petit ouvrage de Don Miguel Ruiz.
Selon le célèbre écrivain Deepak Chopra, “Les Quatre Accords Toltèques” tracent “un chemin vers l’illumination et la liberté.”
Don Miguel Ruiz est un écrivain mexicain qui se distingue puisqu’il renonce à sa vocation de devenir chirurgien et choisit la voie de la spiritualité. Il préfère arborer le poncho de la grande figure du chamane au lieu de la blouse blanche du médecin.

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C’est en s’inspirant de la culture traditionnelle et ancestrale des Toltèques de même que leurs enseignements ésotériques que l’auteur nous plonge, par le biais de l’écriture, dans l’univers de ces “maîtres bâtisseurs” et “grands penseurs” que sont les anciens Toltèques.
Bien évidemment, vous devez vous demander : mais qui sont ces Toltèques ? D’après les vestiges qu’ils ont laissés, c’est un peuple qui appartient à une civilisation précolombienne, ayant connu son apogée du Xème au XIIème siècle de notre ère. À cette époque, leur empire s’étendait sur une grande partie du Mexique actuel, le berceau de cette civilisation. Ils sont aussi considérés comme les ancêtres des Aztèques.
Selon des universitaires, la fascination pour la culture toltèque était tellement grande en ce temps-là, qu’on a découvert les empreintes de ce peuple en Asie, en Australie, en Afrique et plus récemment, sur les dessins rupestres gravés sur les murs préhistoriques, retrouvés dans le sud de la France.

Dès les premières pages de son livre et avant d’aborder les accords proprement dit, l’auteur nous amène à réfléchir, toujours en s’inspirant de la sagesse toltèque, sur certains sujets tels que l’amour, l’intelligence, le rêve et le sentiment de bien-être, d’où ces questions comme préambule. Est-il possible d’aimer sans condition ? Le monde de l’illusion et du rêve peut-il nous priver de discernement et de lucidité ? Le rêve de la société et celui de la planète, avec toutes ses règles, peut-il façonner le comportement de l’Homme ? Notre “pouvoir personnel” peut-il nous aider à retrouver notre sérénité et notre paix intérieure ?
Après avoir donné matière à réflexion sur ces quelques thèmes de la vie, Don Miguel Ruiz dévoile enfin la quintessence de son œuvre que sont “Les Quatre Accords Toltèques”. Ces accords sont en fait quatre règles de vie, ou si vous préférez, quatre codes de bonne conduite qui nous permettraient, si elles sont respectées, de vivre “une vie bonne ” comme le disent si bien les philosophes dans leur jargon.
Mais Don Miguel Ruiz nous prévient : “ce sont des accords simples, certes, mais difficiles à honorer.”

Permettez-moi de vous donner un avant-goût de ces leçons de vie tout en espérant qu’au fil de votre lecture, vous serez subjugués, tout comme je l’ai été, par ces précieux conseils des Sages venus des temps anciens.

Le premier accord nous incite à méditer sur le pouvoir à la fois bénéfique et maléfique de la parole en société. L’Histoire ne nous a-t-elle pas témoigné comment la puissance de la parole peut devenir soit un outil de propagande et une arme destructrice de la bouche d’un dictateur soit une puissance médiatrice et pacificatrice, émanant d’un Homme de Paix.
La culture des anciens Toltèques tout comme les grandes religions telles que l’Hindouisme, le Bouddhisme, le Shintoïsme prêchent toutes le détachement comme moyen ultime d’apaisement. Selon ce deuxième précepte toltèque, ce détachement ne se limite pas qu’au désintérêt du monde matériel ou au renoncement à la vie en société. Il implique aussi le fait de pouvoir relativiser et prendre du recul dans des moments difficiles ou douloureux afin de ne pas être submergé par le “poison émotionnel.”

Par leur troisième accord, les Toltèques nous enseignent comment lutter contre les préjugés et combattre les idées préconçues. Aveuglé par les a priori, l’homme a tendance à porter préjudice à son semblable et à avoir une vision tronquée de la réalité. Selon la pensée toltèque, ces sentiments sont souvent suscités par le manque de confiance en soi et le mal-être.

Vivre sa vie intensément ! Telle est la voie que nous ouvre le quatrième et dernier accord. Pour les Toltèques, c’est en donnant le meilleur de soi qu’on atteint, ce qu’ils appellent, le “Nouveau Rêve”. Ce Nouveau Rêve toltèque est en fait le Bonheur tant recherché par l’Homme depuis des millénaires. Moïse n’en parlait-Il pas déjà comme de la Terre Promise ? Le Bouddha ne l’appelait-Il pas le Nirvana ? Jésus-Christ ne le décrivait-Il pas comme le Paradis ?

Je vous laisse maintenant découvrir ce petit livre plein de sagesse qui résume si bien la philosophie de cet ancien peuple mésoaméricain. J’espère que vous y trouverez quelques réponses à certaines de vos questions qui vous interpellent dans le monde moderne.
Bonne Lecture !

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