REMAKE 2000: Des élections municipales et villageoises réclamées au plus vite

Les deux groupes de cinq dirigeants du MSM et du MMM se sont retrouvés hier à la Caverne en la résidence de sir Anerood Jugnauth pour la première fois. Leurs relations sont retournées à la normale après une période de réflexion souhaitée par le leader du MMM.
À la suite de la réunion d’hier, sir Anerood Jugnauth et Paul Bérenger ont fait comprendre que les difficultés qui étaient apparues entre eux ont été déblayées et que leur adversaire commun reste le Premier ministre Navin Ramgoolam.
Les dirigeants des deux partis souhaitent que les élections municipales et villageoises soient organisées le plus vite possible. La liste des candidats à ces élections fait actuellement l’objet de discussion.
Il a été convenu que les réunions hebdomadaires entre les dirigeants des deux partis auront lieu normalement. Une conférence de presse commune est prévue pour bientôt et les réunions privées connaîtront une accélération après la fête Eid. Les discussions entre les deux partis sur la réforme électorale se poursuivront. À ce stade, ils ne sont pas encore tombés d’accord sur les procédures à suivre pour la nomination des 20 députés choisis sur la base proportionnelle. Le MMM est d’avis qu’une liste de vingt noms doit être soumise à la Commission électorale au préalable alors que le MSM souhaite que cette liste tienne en compte un best loser sans aspect communal.
Concernant les relations avec le leader du Parti travailliste, Paul Bérenger estime qu’il n’y a désormais pas lieu de discuter ni alliance ni réforme électorale. Les deux partis sont sur la même longueur d’onde sur tous les éléments de la réforme électorale. Concernant le best loser system, il a affirmé avoir demandé à Alan Ganoo de transmettre sa proposition à Navin Ramgoolam, qui semblait être d’accord avec elle. Selon lui, il ne reste à Navin Ramgoolam que de rappeler le parlement pour présenter un texte de loi. Il considère toutefois que le Premier ministre n’est « pas sérieux » et qu’il est peu probable qu’il vienne de l’avant avec un projet de réforme électorale.

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