RENCONTRE – UNE AUTRE FACETTE DE MEERA MOHUN : “Rester humble pour évoluer”

Du spectacle Traditional Odyssey en 1995 à sa collaboration avec Dominique Barret, le public a vu en Meera Mohun une véritable artiste. En plus de son amour pour la musique, cette femme âgée de 55 ans, est la propriétaire et gérante d’une librairie consacrée à la spiritualité. Nous l’y avons rencontrée.
C’est dans sa librairie Bookworld située vis-à-vis du supermarché Winner’s à Port-Louis que nous rencontrons la chanteuse. Vêtue d’un churidar, Meera Mohun s’excuse de ne pas s’être maquillée pour la photo. Lorsqu’elle n’est pas en répétition pour un album ou un spectacle, c’est, entourée de livres qu’elle passe le plus clair de son temps.
Cette librairie spécialisée en spiritualité et installée depuis l’année dernière, est pour la chanteuse la concrétisation d’un rêve. «J’ai longtemps travaillé dans le commerce des livres, notamment chez Nalanda à la rue Bourbon. Avant d’ouvrir ma propre librairie, Bookworld en 2007 toujours à la rue Bourbon installée pendant huit ans. J’ai toujours porté un intérêt pour la spiritualité. Parmi les livres que je garde toujours près de moi: l’incontournable ‘Autobiography of a yogi’ du Paramhansa Yogananda, ‘Man eternal quest’, ‘Journey to Self-realisation’ ou encore ‘Destiny of soul’».
Chez Bookworld, à côté des ouvrages traitant de la pensée positive, de la médecine naturelle ou de la médecine holistique, de l’hypnothérapie, du Feng shui ou de Vaastu s’y alignent aussi des livres d’école, des livres pour enfants, des dictionnaires.
Cet intérêt de Meera Mohun pour la spiritualité a commencé très tôt. D’abord cette année où est survenue la mort de son frère unique alors âgé de 42 ans, un événement douloureux qui provoque chez elle une prise de conscience spirituelle et qui va lui apporter un certain nombre de réponses qu’elle cherchait désespérément, dit-elle. «Le décès de mon frère m’a appris beaucoup de choses, d’une part qu’il y a plus important dans la vie que les choses matérielles. Et d’autre part que nous sommes tous connectés. C’était le début de l’ouverture à la spiritualité».

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