RENCONTRE AVEC LA PRÉSÉLECTION MASCULINE : Ritoo juge « inacceptable » le manque de séances d’entraînement

Continuant sa série de rencontres avec les différentes présélections dans le cadre des prochains Jeux des îles, Devanand Ritoo a haussé le ton face à la présélection masculine de volley-ball. Au gymnase Pandit-Sahadeo à Vacoas mardi, le ministre de la Jeunesse et des Sports a dit son indignation devant le fait que cette présélection ne s’entraîne qu’une fois par semaine et que seul un entraîneur, en l’occurrence Melchior Miniopoo, s’occupe de la vingtaine de présélectionnés.
Le fait que le volley-ball mauricien ait été carrément absent du podium lors des deux dernières éditions des JIOI a d’emblée interpellé le ministre. « Je suis très agacé par les performances au niveau du volley-ball », a-t-il lâché. Et ce, avant de faire part de son mécontentement.
« Chacun devra assumer ses responsabilités. Rien que deux séances d’entraînement par semaine (ndlr : seulement une par catégorie), c’est inacceptable ! Il vous faudra quatre à six séances par semaine pour réellement progresser, car les volleyeurs de la région ne chôment pas ». Il a alors cité l’exemple de la natation, où les présélectionnés s’entraînent au rythme de dix séances par semaine, avec à la clé des records nationaux régulièrement améliorés.
Devanand Ritoo s’est également élevé contre le fait qu’un seul entraîneur est actuellement mis à la disposition de la présélection. Il a dans ce contexte souligné que son ministère soutiendra les démarches de la fédération pour l’embauche d’un directeur technique national.
Reste qu’il a réitéré sa volonté d’obtenir des résultats positifs à l’île soeur l’année prochaine. « Rien que la médaille m’intéresse, certainement pas le championnat et les compétitions locales ». C’est ainsi qu’il a demandé que des fiches techniques soient établies pour tout présélectionné afin de situer la marge de progression. Dans un autre ordre d’idées, il s’est élevé contre le fait que le Centre médico-sportif soit fermé après 18h.
De son côté, Bharun Teeroovengadum, président de l’Association mauricienne de volley-ball (AMVB), a souhaité que les volleyeurs bénéficient du meilleur encadrement possible afin qu’ils atteignent l’objectif visé qu’est l’obtention de la médaille d’or. Il a ainsi annoncé l’introduction d’un prix pour le meilleur joueur du mois, afin de motiver davantage les présélectionnés.
Quant à Melchior Miniopoo, il a fait part de certains besoins de ses protégés, notamment la présence de masseurs et la tenue d’un stage à Rodrigues en décembre. Les présélectionnés ont également eu l’occasion de s’exprimer et ont ainsi quelques problèmes auxquels ils font face, à savoir, entre autres, l’absence d’un assistant-entraîneur, le besoin d’être suivis par un physio et un psychologue, les équipements en mauvais état et la nécessité de bénéficier d’une collation à l’issue des séances d’entraînement.
Il est toutefois à signaler qu’outre Bharun Teeroovengadum, rien que deux autres membres du comité directeur de l’AMVB étaient présents à cette rencontre, Bose Soonarane et Soogum Ramkalawon.

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