RENCONTRE ORGANISÉE POUR FAIRE TAIRE LA VÉRITÉ : Turf Magazine dans le collimateur

Après son fameux et scandaleux déjeuner à Chamarel en présence des jockeys, propriétaires et des bookmakers où on l’a vu se trémousser,  sa rencontre avec l’Italien Guiseppe Parisi en présence de deux autres commissaires où il a honteusement pris la défense de Linsy Buttié et banalisé le pari à crédit dans les écuries, voici Gilbert Merven au centre d’une nouvelle affaire qui montre que le président du MTC est allérgique aux critiques. En effet, il y a quelques semaines dans le secret le plus total, une réunion urgente aurait eu lieu à son bureau pour définir une stratégie infâme afin de mettre hors circuit la publication hippique spécialisée, Turf Magazine qui, il est vrai, dénonce régulièrement les maldonnes et l’atmosphère mafieuse qui entoure aujourd’hui les courses mauriciennes.
Selon nos sources, nul autre que  Gilbert Merven présidait cette réunion dans ses bureaux personnels à la tombée de la nuit, en présence de quelques invités, minutieusement choisis, et faisant partie de sa garde rapprochée pour le maintenir au pouvoir au MTC et continuer sa mission sans partage. Il y avait en tête de liste, le stable manager Paul Foo Kune  lié de très près à Bet On Line, l’employé de la MCB  , Michael Choyen, un propriétaire, un assistant entraîneur, des bookmakers off-course et un animateur sportif d’une radio entre autres.
Éliminer Turf Magazine et ses animateurs dans l’intérêt des courses
Crachant leur venin sur Turf Magazine et ses animateurs dont surtout son éditorialiste, l’assistance aurait unanimement conclu  « qu’il serait dans l’intérêt des courses et de tous ceux, ici présents de les éliminer ». Mais comment faire? Turf Magazine qui a près de 40 ans d’existence s’est taillé une solide réputation de défense de l’intérêt  des turfistes et compte des nombreux et fidèles lecteurs.
«Il faudrait qu’un nouveau titre puisse devenir le magazine de référence et être le seul sur le marché pour barrer la route à Turf Magazine». Pour ce faire, il a été proposé de négocier un pacte avec Racetime le magazine du Mauritius Turf  Club, un jeu d’enfant, et une autre publication hippique qui a pignon sur rue depuis longtemps. Ce pacte consiste à leur garantir leurs revenus actuels en les invitant à «nous vendre leur magazine à un prix coûtant», ces magazines étant destinés à être distribués gratuitement au niveau des «outlets» des compagnies de betting à travers l’île et réduire leur influence à moyen terme.. En laissant le marché  libre.. à un tout nouveau venu susceptible de supplanter Turf Magazine .
Pour que cette stratégie aboutisse, il a été demandé aux représentants des «betting companies» présents à cette réunion et des bookmakers qui opèrent en off-course  d’utiliser leurs réseaux à travers l’île pour apporter leur contribution et favoriser leurs desseins. Ils furent unanimes à promettre leur soutien. Et une nouvelle réunion est prévue pour la fin du mois d’aôut.
Ce plan machiavélique et planifié dans le dos des autres administrateurs ne date pas d’aujourd’hui comme ce fut le cas, dénoncé par Week-End,  pour l’éviction au MTC de Benoit Halbwachs et Stephane de Chalain. Il faut aussi salir au maximum ses rédacteurs. Tout  le monde se souviendra que depuis quelque temps, l’animateur d’une émission radiophonique, Michael Choyen et ses suiveurs ne ratent pas une occasion pour dénigrer Turf Magazine et ses journalistes sur les ondes de cette radio, en parlant de «Titanic magazine» –  qui est du reste le nom de code donné à ce projet d’élimination –  au lieu de parler simplement des courses.  Des attaques vils, sans fondements et diffamatoires, déjà aux mains des hommes de loi de Turf Magazine, sont régulièrement publiées sur le compte facebook de cet employé de la MCB, avant d’être enlevé quelques heures plus tard.
Mais il n’y a pas que Turf Magazine qui soit dans le collimateur de ce groupe. Déjà durant l’inter-saison, au début de cette année, l’entourage du Président évoquait avec insistance la disparition pure et simple de Racetime qui n’aurait plus sa raison d’être. On comprend mieux maintenant comment des informations confidentielles concernant ce magazine officiel du MTC et celles concernant le management ont pu atterrir récemment dans la boîte aux lettres de certaines rédactions qui s’obstinent à s’en prendre malicieusement  à quelques employés du club tout en épargnant le président du MTC et le Chief stipe Ian Paterson. On comprend aussi pourquoi les attaques continues contre le manager du MTC soient restées impunies. On comprend enfin pourquoi, la sécurité au Champ de Mars est actuellement stigmatisée tout en prônant qu’il faille de nouvelles installations avec des caméras dernier cri. Tout le monde sait qui importe et installe les caméras.
Les premiers craquements : Alain Noel pour succéder à Gilbert Merven
Les mêmes intérêts et …les mêmes adversaires ont apparemment soudé ce groupe. Il y a dans le collimateur, après la vente bredouille du laboratoire, celle que l’on annonce plus rémunérateur du studio de télévision et surtout celle du nouvel hippodrome qui attire toutes les convoitises.
Mais voilà les premiers craquements au sein de ce groupe sont apparus et Week-End  a été mis au parfum par des protagonistes de cette réunion, «digne d’une scène du film le parrain», nous a-t-on déclaré.  En attendant deux participants à cette réunion semblent avoir accordé leurs violons pour intenter des procès, en même temps, au Groupe Le Mauricien. L’un  le  Mauritius Turf Club  de Gilbert Merven qui a réussi encore une fois à convaincre le board des administrateurs, qu’il fallait faire taire ses détracteurs au lieu de mettre de l’ordre dans une industrie où cela sent de plus en plus mauvais.L’autre se manifestera bientôt.
Et les divisions il y en a aussi au sein du conseil d’administration du MTC, où le Commissaire administrateur Jeenarain Soobagrah, a été mis sous surveillance. Ses moindres faits et gestes font l’objet de toutes les attentions car on lui prête d’avoir exprimé ouvertement son désir de voir partir Ian Paterson et ne pas renouveler le contrat de l’écurie Foo Kune en  l’absence de Gilbert Merven , parti en Afrique du sud pour soutenir son épouse souffrante. Depuis le retour du Président, et Ian Paterson et Paul Foo Kune ont retrouvé leur rayonnement dans le paddock, fort du soutien exprimé publiquement à la radio et à la télévision. Cette division devrait encore s’accentuer et prendre une autre tournure car le Président Merven qui se soumettra à une nouvelle élection l’année prochaine devra céder son fauteuil. Ce poste longtemps promis à Jeenarain Soobagrah est aujourd’hui destiné à Alain Noel, dont beaucoup pensent qu’il sera l’homme de la situation lorsqu’il aura finalement compris dans quelle galère il a été entraîné.   Mais dans les coulisses, on se demande aussi  à quel niveau s’arrête la démocratisation des courses au MTC.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -