RÉORGANISATION DES CESS-FUNDED: SPIs, les syndicats veulent la transparence

« Non à l’ingérence du gouvernement. Oui à la transparence ! » Ce sont les conditions indiscutables pour que les six Sugar Service Providing Institutions (SPIs) regroupées au sein de la Mauritius Cane Industry Authority puissent opérer correctement.
La Mauritius Sugar Industry Research Institute, la Farmers Service Corporation, la Sugar Planters Mechanical Pool Corporation, la Mauritius Sugar Terminal Corporation, le Cane Planters and Millers Arbitration et le Control Board opèrent depuis peu sous la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA). Une réorganisation rendue nécessaire après la réduction du CESS (fonds destiné à les financer) qui est passé de Rs 514 millions à Rs 287 millions.
Le front commun des syndicats des six Sugar Service Providing Institutions (SPIs) a lors d’une conférence de presse hier exprimé leur souhait que ces institutions gardent leur indépendance, telle que prévue dans les règlements. « Nous ne voulons pas qu’il y ait une ingérence politique dans leur gestion. Nous suivons aussi de près les exercices de recrutement pour les postes de responsabilité », déclare Vishnu Ramasawmy, coordinateur du front commun.
Des 808 employés concernés par cette réorganisation, 402 ont choisi de continuer à travailler sous la MCIA, 114 ont opté pour le redéploiement et 292 ont préféré le Voluntary Retirement Scheme (VRS). Vishnu Ramasawmy s’attend à ce que ces options soient appliquées au plus tard le 15 juin comme le prévoit la loi. « Que les Rs 425 millions qui ont été votées pour le VRS soient utilisées et s’il en manque, le gouvernement devrait faire appel aux accompanying measures de l’Union européenne. »
Le front commun exprime toutefois son étonnement que le nombre initial des 908 employés concernés par la réorganisation ait été réduit à 808. « Il paraît que les 100 autres étaient sur une base temporaire. Si on avait besoin de leurs services pour faire fonctionner ces institutions ils devraient aussi avoir droit à une compensation », affirme Pierre Noël Mootoosamy. Il se dit aussi inquiet de l’avenir de la Mauritius Sugar Terminal Corporation. « On nous avait dit dans un premier temps qu’il n’y aurait pas de privatisation. Il paraît que maintenant le Syndicat des sucres serait intéressé à gérer le terminal. »
Le front commun s’attend ainsi à ce que toutes ses propositions dans le cadre des négociations soient prises en compte. Autrement, il s’apprête à descendre dans la rue.

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