RÉPONSE À JACK BIZLALL: « JOE, WE LOVE YOU »

J’ai du respect pour Jack Bizlall mais je fais suite à son article («Le DROIT à l’EXCèS se paye CASH ») dans les colonnes Forum du Mauricien du mardi 9 juin. Je trouve que c’est irrespectueux de comparer Sir Gaëtan Duval à Navin Ramgoolam, me référant à la question du DROIT A L’EXCES. N’est-ce pas clair que M. Bizlall s’acharne contre mon idole et ce n’est certainement pas la première fois ? Comparer et lier les bêtises de Ramgoolam à Duval surtout en utilisant la thèse du Droit à l’Excès ne tient pas debout d’autant que dans le cas de Ramgoolam c’est le karma qui se paye CASH… C’est d’autant plus chagrinant que Gaëtan n’est pas là pour se défendre mais c’est tout à fait naturel pour moi de me faire un devoir de défendre l’honneur de mon idole.
Sir Gaëtan a certes commis des erreurs, et comme tout le monde il était loin d’être parfait ; mais celui qui renonce à être meilleur cesse déjà d’être bon, et à ce stade il a été au-delà des limites du possible : d’où provient, selon moi, le titre « Droit à l’Excès ». Il a été de loin un des plus grands ou probablement le plus grand avocat de l’histoire du pays qu’on surnommait d’ailleurs « Le Pavarotti du Barreau ». Ce n’est d’ailleurs pas tout car dans son livre intitulé « Le Droit à l’Excès » il avait un carnet d’adresses qui lui permit d’assurer l’architecture du tourisme mauricien.
De Paris à New Delhi, les stars l’adoraient. Jamais dans l’histoire un Mauricien n’a autant fait honneur au pays. D’ailleurs le magazine Paris-Match le décrivait comme suit : « Duval le flamboyant Créole ministre des affaires étrangères de l’Île Maurice ». Il était le politicien le plus aimé de toute l’histoire du pays et définitivement le roi des coeurs sur le territoire mauricien. Durant sa vie il a évolué un cran au-dessus, avec des trucs les uns plus impressionnants que les autres, de quoi laisser aux jaloux un goût amer même dix-neuf ans après sa mort. D’ailleurs, même le jour de son enterrement il a eu droit à l’Excès au vu de cette foule historique venue lui rendre un dernier hommage, synonyme de l’amour de tout un peuple en larmes, et pour lui dire : « JOE, WE LOVE YOU ».
Durant toute sa vie, le Droit à l’Excès était synonyme de ce dépassement de soi qui symbolise une classe à part et la revendication du droit de briller. Si cela dérange certains, ce droit est en même temps source d’inspiration pour beaucoup d’autres. Alors qu’il en soit ainsi ! Vivement le Droit à l’Excès !

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