REPORTAGE: L’Île-aux-Cerfs, le nouveau paradis festif des Clubbers

L’île-aux-Cerfs Party Island est un concept mis en place par un groupe d’employés du Touessrok avec à la tête Toto Lebrasse et Christophe Jeannine. Des Dj internationaux ont été invités à se produire sur l’île et très vite l’idée de mettre en place une Party Island avec sonorisation de pointe et feux d’artifices pour créer l’ambiance d’Ibiza a accroché. Toto Lebrasse explique que l’atout majeur derrière cette démarche est d’offrir aux Mauriciens le même niveau de spectacle qu’à Ibiza. Au programme, electro, dance et house music. Éclectiques… Préparez-vous, puisque le samedi 26 janvier, l’île s’apprête à accueillir son premier Summer Fun Party Island 2013 avec Dan Healy, un DJ sorti tout droit de Londres qui assurera le spectacle.
Qui aurait imaginé que l’île-aux-Cerfs pouvait devenir l’antre des Clubbers ? Selon Marc de Ruijter, Resident Manager du Touessrok, « on veut inscrire Maurice sur la carte internationale en montrant qu’on est capable de proposer une nightlife différente des discothèques. Ce concept de clubbing est unique au monde en ce qu’il s’agit du lieu. La piste étant sur une île, pour y accéder, il faut prendre le bateau. On peut y rester jusqu’aux petites heures du matin et profiter de l’ambiance… » Toto Lebrasse partage cet avis. Selon lui, depuis le lancement de la Party Island, il y a eu des échos à travers le monde. « Les internautes clubbers de La Réunion, de France et d’ailleurs nous écrivent et veulent réserver à l’avance. »
Existe t-il à ce point un tel engouement pour ce style de Beach Party hors du commun ? Pour Toto Lebrasse, la mise en place d’un tel concept a porté ses fruits :
« On est chanceux d’avoir une île unique non loin d’un hôtel cinq étoiles dotée d’une sono de qualité et aux commandes des Dj professionnels internationaux. Cette année, on invite aussi des Dj locaux tels David Jay, Jimmy Gassel, DJ Luv & DJ Didier, les Residents Dj de l’île-aux-Cerfs. »
Toutefois, confie Toto Lebrasse, « il y a eu des failles au tout début, car il fallait gérer le parking, la sécurité, les allers-retours en bateau. On était encore des novices en la matière. On a eu quelques incidents comme des personnes qui consommaient trop d’alcool. Pour une telle organisation, il faut une dizaine de permis et mettre en place tout un effectif. On a fait appel à un groupe de vigiles professionnels pour assurer au maximum la sécurité de ceux qui viennent sur l’île. On a vraiment l’oeil sur tout afin d’éviter des dérapages, comme la consommation excessive d’alcool. On s’assure que chaque Clubber qui débarque sur l’île a sur lui sa carte d’accès. Il y aura aussi des bracelets d’identification. On est très stricts sur ce point. »
Au niveau du parking, Marc de Ruijter assure que tout est conforme aux règles. Des navettes sont disponibles pendant toute la nuit et il faut compter en moyenne Rs 1 000 par personne pour la soirée comprenant le transfert en bateau. Des réservations au Touessrok sont possibles pour ceux qui souhaiteraient séjourner à l’hôtel.
Christophe Jeannine pour sa part affirme qu’un tel événement peut attirer jusqu’à 2 500 personnes. « L’île peut accueillir jusqu’à 4 000 personnes mais pour l’instant, la limite est fixée à 2 500 pour une bonne gestion. Les billets sont encore disponibles pour la soirée du samedi 26 janvier. Pratiquement tout le personnel du Touessrok s’est engagé à faire la promo de cette soirée. Un groupe s’est occupé des billets, un autre de la comptabilité, sans oublier l’équipe de Food & Beverages. Chaque soirée organisée pour les Clubbers, on la veut mémorable. L’an dernier, on a réalisé la “Full Moon Party”, qui coïncidait avec la pleine lune. Les retombées ont été plus que positives. » Le succès de cette opération marketing selon notre interlocuteur repose sur l’originalité de l’événement. « C’est différent d’un night club et l’atmosphère en plein air avec écran géant et musique underground, séduit la clientèle. »
Beach Chic…
Nous nous sommes rendus à l’Île-aux-Cerfs lundi. À bord du bateau, on pouvait apercevoir au loin l’île, mais aussi l’Îlot Mangénie, l’île Trou Viré, l’île Couba, entre autres. Mais la plus majestueuse demeure l’Île-aux-Cerfs, pour sa configuration si particulière, son lagon translucide aux couleurs contrastées et sa flotte de bateaux qui assurent le transport en continu des touristes de passage sur l’île. Selon Toto Lebrasse, l’île-aux-Cerfs reçoit chaque jour des visiteurs. Le soir, dit-il, les clubbers noctambules se mettent sur leur trente-et-un. « Les hauts talons sont permis. On s’habille comme pour aller en boîte. » Il raconte aussi que depuis le bateau on peut y voir des jeux de lumières installés et entendre la sono. Les lanternes et projecteurs sont disposés de manière à ce que la mer, le sable et la discothèque érigée en plein air donnent cette ambiance intimiste de Party mais qui se fait sur une île, d’où le terme « Party Island ».
Toto Lebrasse, sans langue de bois, confie que dans le passé, il y a eu des froder. « On a appris de nos erreurs. Le contrôle est plus rigoureux maintenant. »
Sur l’île, les Clubbers ont le choix entre louer un kiosque, pour dix personnes à Rs 15 000, ou payer Rs 1 000 par personne. La première option permet de se retrouver entre amis et de se faire servir boissons et victuailles par un butler. « Cela évite à faire soi-même les allées et venues pour se trouver un truc à boire ou à manger », précise Toto Lebrasse. « Sur l’île, il n’y a pas de danger. Les gens y viennent pour faire la fête jusqu’au lever du jour. Il y a la sono, l’écran géant, les feux d’artifices. Des tables sont aménagées près de l’eau et des bougies apportent ce côté romantique. »
S’agissant du choix des Dj, Toto Lebrasse dit privilégier ceux de renommée internationale. « Nick Bridges fait un carton lors des Party Island. Pour le 26 janvier, on a fait appel à Dan Healy, un Dj du Royaume-Uni. Il assurera la soirée de 21 h 30 à 5 heures. » Les cuisiniers des deux restaurants de l’Île-aux-Cerfs, le Massala et le Paul et Virginie, et ceux du Sands Bar seront aux fourneaux lors de la soirée du Party Island.
« Lors de ces soirées, en général les gens optent pour des plats simples et rapides », afin de mieux profiter de la piste de danse, située non loin du Paul & Virginie dont la spécialité est les pizzas cuites au feu de bois. Ce resto peut accueillir jusqu’à 500 clubbers à la fois. Et pour une gestion accrue de la sécurité, dix vigiles seront postés dans des endroits ciblés, indique Toto Lebrasse. « Les gens peuvent s’amuser, mais il leur sera interdit de se baigner. »

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