RESTRUCTURATION DE LA PLACE D’ARMES : Les chauffeurs de taxi réclament une rencontre avec Nando Bodha

Les chauffeurs de taxi basés à la Place d’Armes se disent inquiets après avoir pris connaissance d’un nouveau plan de trafic pour cette région de Port-Louis. Ils déplorent le fait qu’ils n’ont pas été consultés sur la question et réclament une rencontre avec le ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha. Ils font ressortir également que cette aire de stationnement a un cachet historique, étant une des premières de l’île.
« C’est à travers un article dans Le Mauricien que nous avons pris connaissance d’un projet pour transférer la base des taxis de la Place d’Armes. C’est un choc pour nous car à aucun moment, les autorités ne nous ont contactés pour nous faire part de ce projet », dit Faizal Tofy, porte-parole des chauffeurs de taxi.
Ces derniers se disent dans le flou car ils ne connaissent pas les plans du gouvernement et ne savent s’ils pourront continuer à travailler. « Nous sommes 70 chauffeurs de taxi opérant sur cette base. Nous sommes là depuis 30 à 40 ans. Si on nous demande de partir, comment allons-nous faire, car notre clientèle se trouve ici. D’ailleurs, nous n’avons aucune idée où on veut nous envoyer. C’est pour cela que nous voulons une rencontre avec le ministre Nando Bodha au plus vite, pour nous éclairer sur la question. »
Ces derniers font aussi remarquer que la place des taxis de la Place d’Armes a une valeur historique. « C’est un des premiers de l’île. Dans le passé, il y avait même des calèches garées ici. »
Les chauffeurs de taxi rappellent également qu’ils sont regroupés en association. « D’après le journal il y aura une réunion avec les chauffeurs de taxi, mais à ce jour, nous n’avons pas été contactés. Notre syndicat non plus n’a pas été contacté. » Ils soulignent également que par le passé, les chauffeurs de taxi avaient été déplacés pour faire de la place à une banque. « Une fois de plus, c’est nous qui devons faire les frais. Il y a comme un manque de considération pour les chauffeurs de taxi », regrettent-ils.

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