Rezistans & Alternativ : la réforme électorale en Cour suprême mardi

Ashok Subron à Pravind Jugnauth: “Le pape François n’a-t-il pas dit qu’il faut respecter les décisions des institutions des Nations unies?”

- Publicité -

Le Constitutional Case sur la réforme électorale, logé par Rezistans & Alternativ, sera appelé devant la Cour suprême mardi matin. Les conseils légaux des différentes parties engagées, soit l’État, Rezistans & Alternativ, l’Electoral Supervisory Commission et la Commission électorale, ont été informés par voie de circulaire de ce développement en fin de semaine. Rezistans & Alternativ est à la recherche d’un Pronouncement de la Cour suprême, susceptible de porter le coup de grâce au Best Loser System en éliminant constitutionnellement la déclaration ethnique des candidats à des élections générales.

Sur décision du chef-juge, Eddy Balancy, le Bench constitué comprendra le Senior Puisne Judge, Asraf Caunhye, les juges Nirmala Devat, David Chan Kan Cheong et Gaitree Jugessur-Manna. Mais en fin de semaine, très peu d’indications avaient transpiré quant au next move du chef-juge, qui fait l’objet d’une motion, présentée par l’État, pour qu’il se récuse dans ce Constitutional Case avec des répercussions sur la réforme du système électoral. Mais le deadlock persiste sur le plan politique vu que le gouvernement de Lalyans Lepep ne détient pas la majorité des trois-quarts pour faire adopter l’introduction d’une dose de proportionnelle, entre autres.

Interrogé sur des développements à venir, Ashok Subron, de Rezistans & Alternativ, déclare: “Je souhaite de tout cœur que le judiciaire tranche une fois pour toutes ce Constitutional Case sur la réforme électorale. Toutefois, je ne peux m’empêcher de rappeler une chose au PM Pravind Jugnauth, qui se félicite de la prise de position du pape François sur les Chagos contre Londres et Washington. Je lui demanderai tout simplement: le pape n’a-t-il pas dit qu’il faut respecter les décisions des institutions des Nations unies? Le Human Rights Committee des Nations unies ne s’est-il pas prononcé sur cette question de déclaration ethnique des candidats à des élections générales? Alors, pourquoi ne pas mettre en pratique ce qui a été décidé par cette instance des Nations unies il y a déjà sept ans?”

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -