REZISTANS EK AKTERNATIV: « Fla-fla électoral mais pas de réforme »

Ashok Subron de Rezistans ek Alternativ lance un appel à la mobilisation pour faire échec à la conspiration ourdie par le Parti travailliste, le MMM et le MSM avec le projet de réforme électorale. Il souligne l’urgence d’une réappropriation du projet politique pour mettre à exécution une véritable réforme électorale et constitutionnelle.
« Avec les tractations engagées sur le plan politique suite à des développements dans le scandale MedPoint, les trois partis traditionnels, soit le Parti travailliste, le MMM et le MSM, ne font que fla-fla, qui ne s’apparente nullement à un projet de réforme électorale. Ce n’est qu’une conspiration pour la réforme des arrangements électoraux potentiels du trio Ramgoolam, Bérenger et Pravind Jugnauth », dénonce d’emblée Ashok Subron.
« Mais ce qui est encore plus grave et plus condamnable reste cette tentative d’utiliser la réforme électorale pour perpétuer la logique communale dans le système politique. Si ce trio politique parvient à imposer son plan, ce sera l’un des plus conséquents reculs depuis l’indépendance. L’heure est grave. Rezistans ek Alternativ lance un appel à tous les citoyens, forces progressistes et démocratiques du pays, pour réapproprier le projet politique en vue d’une véritable réforme électorale et constitutionnelle », soutient l’animateur politique.
« Depuis longtemps déjà, Rezistans ek Alternativ avait perdu toute illusion quant à la volonté véritable du Parti travailliste, du MMM et du MSM pour éliminer le communalisme du système politique. Depuis 2005, nous nous sommes lancés dans une série d’actions politico-juridiques pour accentuer la pression à cet effet. Aujourd’hui, nous nous retrouvons à la veille de la conclusion de cette démarche et ces trois partis politiques tentent une ultime parade de déviation », avance Ashok Subron.
Dans la conjoncture, Rezistans ek Alternativ mise sur deux fronts: en l’occurrence le United Nations Humans Rights Committee et le Privy Council. Dans le premier cas, cette instance des Nations unies peut se prononcer d’un  moment à l’autre sur la demande visant à décréter la Constitution et la loi régissant les élections non-conformes à l’article 25 duUnited Nations Civil and Political Righst Covenant, notamment l’obligation de décliner son identité communale pour se porter candidat aux élections générales.
D’autre part, le Privy Council entendra les 25 et 26 octobre prochains l’appel interjeté par Rezistans, Platform pu Nuvo Konstitisyon et le Blok 104 pour réclamer que le First Schedule de la Constitution et la loi électorale soient déclarés nuls et non avenus. 
« Les MMM/PTr/MSM, prisonniers de leur base politique basée sur le clientélisme communal et incarnant l’anachronisme et le conservatisme, s’évertuent de venir de l’avant avec une réforme électorale, qui ne fera que perpétuer et accentuer le communalisme dans le système politique. La formule préconisée par le Select Committee Collendavelloo, qui est en discussions entre Ramgoolam et Bérenger, aura pour conséquence d’ancrer davantage le communalisme dans la réforme électorale et la proportionnelle préconisée. Nous maintenons qu’une réforme électorale sans élimination du communalisme est extrêmement dangereuse », martèle Rezistans ek Alternativ.
« En conclusion, la démarche des MMM/PTr/MSM constitue la négation et un véritable défi à l’aspiration des citoyens pour une république non-communale aussi bien qu’un outrage aux jugements de la Cour suprême rejetant et condamnant l’absurdité du système tout en plaidant en faveur d’une révision de fond en comble du Best Loser System avec une éventuelle réforme électoral », déclare Ashok Subron.

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