REZISTANS EK ALTERNATIV : “Un ad hoc levy pour rembourser les victimes du SCBG”

Le flou persiste. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le Parti éco-socialiste Rezistans ek Alternativ (ReA) a soulevé plusieurs interrogations sur le “complot Agaléga”, le sort des étudiants et le rapport NMH qui n’a pas encore été rendu public.
Ashok Subron, membre de ReA, est revenu sur l’affaire BAI et sur “le rôle néo-colonial de l’Inde dans notre région.” Rezistans ek alternativ s’interroge sur les moyens évoqués par Pravind Jugnauth pour rembourser les souscripteurs du Bramer Asset Management et du SCBG. “L’État va-t-il honorer ses promesses?”
Il propose la mise en place d’un “ad hoc levy” applicable à toute entreprise du système financier et du pays mais aussi et surtout à tous les partis politiques qui ont été financés par l’ex-BAI. “La somme recueillie servira à payer en partie les détenteurs du SCBG”, dit-il. Dans cette même lignée, ReA a souligné l’inaptitude du gouvernement à mettre en place un compensation fund, comme stipulé dans la section 88 de l’Insurance Act. “Avec le ad hoc levy, les fonds recueillis iront dans ce compensation fund.”
Ashok Subron réclame “la publication du rapport NMH déjà soumis à la Financial Services Commission.” Et réaffirme la position du parti contre le projet métro express, dans le cadre du lancement du Tender, cette semaine. “Ce projet fait fi de l’impératif central du pays quant au développement d’un système de transport économique, écologique et gratuit, avec notamment les autobus électriques qui fonctionnent à l’énergie renouvelable”, dit-il.
ReA dénonce également “le chantage ignoble” du ministère de l’Éducation dans l’affaire des frais d’examen du SC/HSC. Le Parti éco-socialiste émet des réserves quant au nouveaux critères d’admission à l’université. “À l’époque où l’État avait ramené le critère d’admission à 3 crédits, ReA avait affirmé que cette décision était principalement motivée par des intérêts pécuniaires pour encourager les universités privées”, dit-il. Et d’ajouter qu’une fois de plus, ces décisions sont prises sans consultation avec les stake holders et “n’ont aucun but éducatif.”

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -