Rezistans ek Alternativ : “Le PM pe fer sanblan amenn ene reform”

Ashok Subron : “Des remboursements de Rs 150 M au titre du financement des partis politiques après les prochaines élections législatives”

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La déception est grande dans le camp de Rezistans & Alternativ, parti politique qui a pris le relais pour lutter en faveur de la réforme électorale au cours de ces 13 dernières années. Ashok Subron ne cache pas son amertume devant les dispositions du The Constitution (Electorak Reform) (Amendment) Bill, annexé à l’Order Paper pour la séance parlementaire de mardi prochain. Il se montre très critique envers le projet de financement des partis politique en ajoutant que le remboursement aux partis politiques après les prochaines élections législatives pourraient être de l’ordre de Rs 150 millions. Il dénonce également l’aspect secret dans la déclaration des avoirs, l’Independent Commission Against Corruption ayany été décrété comme le Sole Depository à cet effet.

“En présentant les amendements à la Constitution, tout indique que le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a un ‘hidden agenda’ pour ne pas réaliser la réforme électorale. Me li pe fer sanblan amenn enen reform”, soutient Ashok Subron en ajoutant que les événements dans les jours à venir s’annoncent déterminants. Le militant de Rezistans & Alternative regrette que le Premier ministre n’ait fait aucun effort pour réussir cette réforme électorale en cette 50e année de l’Indépendance. “Il n’a même pas écouté les propositions. Il a tout simplement procédé à la codification de sa copie initiale en texte de loi pour les besoins des débats parlementaires”.

Dans les rangs de Rezistans & Alternativ, l’on réclame que le choix des six à dix députés pour des Additional Seats ne soit pas sous la responsabilité des leaders politiques, la révision du système de représentation proportionnelle pour éviter la bipolarisation sur le plan politique, la réduction du seuil de qualification de 10% à 5% et un vote séparé pour les partis sous la proportionnelle en sus du choix des trois députés par les électeurs.
Commentant les grandes orientations du financement des partis politiques, Ashok Subron ne croit pas que les objectifs vont dans le sens visant à éliminer la corruption et le trafic d’influence. “Au contraire, ces propositions légaliseront le financement occulte et sans limites des partis politiques. Li ouver de gro linpost. Dans un premier temps, la loi proposée autorisera le financement indirect et en espèces des partis politiques par de gros bailleurs de fonds et ensuite le gros capital étranger, bénéficiant de la nationalité mauricienne, financera les partis traditionnels”, s’insurge-t-il

Il met en garde contre la transformation de l’Electoral Supervisory Commission en une espèce de Registrar and DPP of Political Parties avec des pouvoirs discrétionnaires. “Jugnauth pe rod fer ESC devinn kuma ene espes KGB”, rajoute-t-il. “Les nouvelles limites de dépenses par candidat à des élections générales, autrement dit Rs 60 millions par parti confirment la vision de Jugnauth du processus électoral comme du Business/Corporate. Pour lui, les élections et le droit de vote ne sont nulle autre chose que des commodités dans l’industrie électorale”, dit-il en avançant le chiffre de Rs 150 millions comme étant le remboursement à être effectué aux partis politiques au lendemain des prochaines élections législatives.

La critique est encore plus virulente au chapitre du Declaration of Assets Bill. “Ce texte de loi constitue la vision bloquée de Pravind Jugnauth. “Tou dimunn ti pe atann ki lalwa pou sanze pou ki Declaration of Asset, li kouver non selman, plis dimunn o-some (ek zot fami) ki swa eli oubyen peye ek larzan piblik, me ki rann piblik RANN Declaration of Assets ek ki li enn lekzersis ki fer sak lane, olye sak 5-an kuma Jugnauth pe propoze. Me Jugnauth pe dekrete ki elekter ki vote ek piblik ki pey tax pa gayn drwa kone!!! Deklarasion Avwar pou sekre”, a-t-il conclu.

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