RGSC: Poursuivre sa découverte du monde de manière ludique et scientifique

Engagé dans la vulgarisation de la science auprès du public, le Rajiv Gandhi Science Centre vient d’accroître sa collection d’objets. De nouvelles expériences fondées notamment sur des notions de mathématique et physique sont proposées au public le temps d’une visite au parc scientifique de Bell-Village. Un don du Conseil national des musées des sciences de l’Inde.
On dit que la science est présente au quotidien. Depuis 2000, avec la mise en place du projet conjointement par les gouvernements indien et mauricien, le Rajiv Gandhi Science Centre, contribue à faire comprendre aux gens le fonctionnement de l’objet le plus banal dont on se sert tous les jours, les origines de la vie et son évolution au point de vue scientifique. Les activités se sont accrues avec la création du centre et du parc scientifique à Bell-Village dont l’inauguration officielle a eu lieu en 2004.
Depuis la fin du mois d’août, de nouvelles expériences sont proposées par le centre de sciences avec l’attraction phare intitulée Energy ball. La structure, imposante, fait cinq mètres de haut. Elle se trouve à l’entrée principale du centre. L’objectif : expliquer la transformation de l’énergie potentielle en énergie cinétique ou en d’autres formes. Des billes sont conduites vers le haut par une chaîne de propulsion jusqu’à ce qu’elles aient suffisamment d’énergie potentielle. Elles entament ensuite leur descente à travers un dédale de passages jusqu’à ce que cette énergie soit convertie en énergie cinétique. « En cours de route, explique une des personnes ressources du centre, Hemraj Ramsurrun, cette énergie prend d’autres formes en fonction de sa vitesse de mouvement ou d’obstacles qu’elle rencontre. Ainsi, on a différents sons ou encore on constate qu’avec la friction, la bille perd de l’énergie et le mouvement est ralenti ».
L’on poursuit la visite guidée avec M. Ramsurrun qui nous emmène vers la salle de projection de film en 3D. L’on passe par la première galerie réservée à la création de l’univers. Petite halte devant le système solaire pour voir le mouvement des planètes : malheureusement, tout était statique. L’on a quand même une idée de ce à quoi il ressemble. Des panneaux explicatifs évoquent la création de l’univers avec le Big Bang. L’on peut entre autres, lire un petit résumé sur le Soleil dont la création date de 4,6 milliards d’années. L’on arrive ensuite devant les panneaux expliquant les étapes de l’évolution de la Terre.
La salle de projection, la même qui auparavant servait à diffuser un film sur l’astronomie, est convertie en salle 3D. Le centre a récemment fait l’acquisition de deux films en 3D dont un neurological sense. Il parle, entre autres thèmes, du système nerveux, du cerveau, de certaines maladies comme l’ostéoporose, le fonctionnement du principe actif des antibiotiques dans le corps humain ou encore les artères coronaires et l’accumulation du cholestérol sur ses parois. Ce film instructif est en anglais. Selon M. Ramsurrun, d’autres films ayant trait à la science seront projetés par la suite. Ils durent, selon lui environ 15 minutes. Il souligne aussi que le centre souhaite proposer des films dans son amphithéâtre. Ainsi, au lieu de 40 personnes, ce sont 250 personnes qui pourront en profiter en même temps.
Le premier étage du bâtiment accueille quelques autres expositions comme l’Infinity well dont le principe est fondé sur une illusion optique. D’environ un mètre de profondeur, le puits donne l’impression d’être sans fond. Le visiteur peut aussi expérimenter la force de la pression atmosphérique par le truchement d’un vacuum. Les autres nouvelles attractions se trouvant à l’intérieur sont le Deceptive reality ; le Sand drawer ; le Visualizing sound ; et le Spinning eraser.
À l’extérieur, la visite de la nouvelle exposition commence sur la gauche en sortant du centre. L’on s’arrête d’abord auprès de celle intitulée Win the race. En observant, la course de deux roues identiques en dimension et poids, placées en parallèle, l’on remarque que celle avec une concentration de poids près de son centre va plus vite que l’autre dont le poids se trouve vers l’extérieur. Cette expérience s’appuie sur le principe de la mécanique, explique le guide.
Qui veut comprendre le nombre Pi (pi) peut s’arrêter momentanément devant le cercle pour une petite explication. Pi est « le nombre par lequel il faut multiplier le diamètre d’un cercle pour obtenir la longueur de sa circonférence. La notation Pi, choisie au XVIIIe siècle, correspond à la première lettre du mot grec signifiant « périmètre ».
Le visiteur peut ensuite faire l’expérience de se soulever sans beaucoup d’effort en faisant usage du système de poulie. « C’est le principe de l’ascenseur », fait ressortir le guide. Une poulie est une « petite roue qui porte sur sa jante une corde, une courroie. Elle sert à soulever des fardeaux, à transmettre un mouvement ».
D’aucuns ont certainement dû déjà se poser la question pourquoi un carré ressemble, des fois, à un rectangle ou encore un cercle à une ellipse. L’attraction intitulée Projective geometry démontre qu’une forme vue sous des angles et distances différents n’est pas la même.
Le visiteur passe ensuite auprès du périscope, qui travaille selon le principe de réflexion de la lumière. Il s’agit d’un instrument d’optique formé de lentilles et de prismes et qui permet à un observateur de voir par-dessus un obstacle. Par exemple, un sous-marin utilise un périscope pour chercher ses cibles.
Il termine sa découverte des nouvelles attractions avec la sphère qui se trouve au milieu des jardins. Il s’agit d’une sculpture creuse en trois dimensions, faite de fragments d’images à la surface et qui demande une attention particulière au visiteur pour qu’il distingue le portrait de deux célèbres scientifiques Charles Darwin et Albert Einstein. Pour ce faire, il doit se poser à une distance particulière.
Ceux qui ne connaissent pas encore le parc scientifique ou le centre, peuvent poursuivre leur découverte à travers les autres attractions. Le RGSC est ouvert au public gratuitement ce week-end.

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