RICKY MAINGARD : Casey’s War, 13 victoires dont 8 chez l’élite !

Trois victoires pour une journée inaugurale, c’est toujours bon à prendre même si on ne s’attendait pas à autant de réussites. La cerise sur le gâteau pour Ricky Maingard a été la victoire de Casey’s War, sa 13e au Champ de Mars dont huit chez l’élite. Un tel parcours mérite d’être salué comme il se doit.
Casey’s War avait une valeur de 46 quand il avait effectué ses débuts. A sa première victoire au Champ de Mars, à sa deuxième sortie, il avait dû la partager avec Irish Patriot. Rien ne le prédestinait à une si brillante carrière.
« Casey’s War est incontestablement le cheval avec lequel j’ai connu le plus de réussite au Champ de Mars. C’est un cheval facile à entrainer et qui fait ce qu’on lui demande. Il n’est pas un grand gabarit et c’est difficile pour lui de rendre du poids à ses adversaires. Tout s’est bien passé pour lui au niveau de l’entraînement. On ne pensait pas qu’il pouvait battre Everest qui respirait la forme. Mais les circonstances ont voulu qu’il en soit autrement et cette victoire nous a fait énormément plaisir. Sa carrière regroupe 14 victoires, 13 au Champ de Mars dont 8 parmi l’élite. Il s’est refait une santé pendant la trêve et il a eu la chance de son côté. En course, cet élément est important et il était de notre côté cette fois. »
Ricky Maingard a aussi tenu à souligner l’apport de Rye Joorawon, avec lequel il n’a jamais connu de problème.
« Rye a monté pour moi depuis que je suis retourné à Maurice. Il a surtout monté les doublures. Il est, pour lui, le jockey mauricien qui possède le plus de qualités. On s’entend bien. Je lui montre ses erreurs et il fait tout pour les corriger. J’ai pu obtenir ses services suite à un concours de circonstance l’année dernière et on continue l’aventure ensemble. »
Nicolas Dupavillon pour prendre la relève
On a aussi remarqué le retour de Nicolas Dupavillon après un séjour en Australie.
« Oui, il a travaillé pendant quelques mois avec un grand entraîneur, avec des chevaux de grande valeur à Sydney et cette expérience doit pouvoir le servir. C’est bon d’avoir un jeune sur qui vous pouvez compter. Je ne suis plus aussi disponible qu’autrefois suite à mon opération à la hanche et je ne peux pas m’affairer autour d’un cheval comme au bon vieux temps. Nicolas Dupavillon aime son travail et il pourrait être appelé à prendre la relève au sein de l’établissement.»
Ricky Maingard a aussi parlé de son effectif qu’il trouve plutôt homogène, même si d’autres entraîneurs sont mieux lotis.
« Oui, nos chevaux sont plus ou moins bien répartis dans leur catégorie en ce qui concerne les anciens. Gilbert Rousset est mieux armé du côté des nouveaux. Nous avons deux ou trois nouveaux qui sont intéressants. Mais il faut casser la tirelire pour trouver les meilleurs. L’année dernière, on a pu avoir Top Jet et One Cool Dude. Cela n’a pas été possible cette saison. On s’est concentré sur des jeunes qui sont capables de progresser. On est conscient qu’on ne trouve pas un Alitalia ou un Bandido Caballero tous les jours.»
La victoire de Tube Wave a aussi été une source de satisfaction. « Rye avait choisi Parceval et je lui ai d’emblée dit qu’il s’était trompé. Il a peut-être été influencé par un collègue. Il y a des jockeys qui possèdent la faculté d’avoir un bon feeling, mais c’est plutôt rare. Jeff Lloyd n’était pas capable de bien se prononcer sur les chances d’un cheval, mais il était un excellent cavalier. Sur 1500m, Tube Wave est un meilleur cheval. Je suis aussi d’avis que Billy Bojangles l’aurait emporté s’il n’avait pas été gêné au 1200m. C’est un cheval qui possède de longues foulées. Si vous coupez son action, il prend du temps avant de retrouver la bonne cadence. »
Si on regarde l’ossature de l’établissement en ce début de 2016, on trouve que tout est réuni pour accomplir un bon parcours, et pourquoi pas réaliser le même score qu’en 2015.

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