RIVIÈRE-NOIRE : Protection de l’environnement et altruisme

Avec ses maisons et bâtiments contemporains, ses espaces commerciaux, Rivière-Noire est l’une des régions touristiques de la côte ouest à s’être offert, en quelques années, une cure de rajeunissement. Toutefois, dans certains endroits, l’environnement est mis de côté. En témoignent La Carangue et la plage des Salines Pilot. Cette année, des efforts sont déployés pour embellir la zone fréquentée par les pêcheurs. D’ailleurs, aujourd’hui même y est prévue une opération de nettoyage. Il s’agit d’une des initiatives mises en place par les propriétaires de La Balise Marina (l’association syndicale). Lors de notre balade où nous nous sommes rendus sur une de ces plages peu fréquentées qui vont aujourd’hui même changer de visage, nous sommes aussi allés à la rencontre d’un homme d’exception, un bénévole connu pour sa grande générosité et qui va concrétiser dans quelques mois l’un des projets les plus inédits pour des personnes âgées, notamment des centenaires.
En plus du développement IRS, la Balise Marina et ses somptueuses villas, Rivière-Noire est une région urbanisée, colorée et attrayante, dotée de belles maisons modernes et qui a, en quelques années seulement, multiplié les espaces commerciaux. La région est fréquentée notamment pour sa plage publique La Preneuse, belle et entretenue, qui abrite une tour Martello. Cette tour qui fait partie du patrimoine national, fut construite par les forces du Génie Royal Britannique, en guise de défense contre des invasions. Rivière-Noire est aussi l’un des bastions mauriciens pour la pêche au gros ou l’observation des dauphins. Elle offre également de magnifiques paysages sur sa colline et permet de découvrir la beauté de sa réserve naturelle.
Mais si l’on prend la rue de la jetée ou l’avenue Colonel Dean qui aboutissent au zone des pêcheurs, l’on découvre un tout autre visage. Car, c’est là où apparaît le revers de la médaille, sur cette plage nichée entre la marina résidentielle et le débarcadère. Si la tranquillité ambiante fait oublier l’affluence des autres plages, cette rive de la baie où poussent seulement des cocotiers, est en friche et polluée. Ici, les ruines d’un four à chaux, envahi par les herbes folles, sont transformées en dépotoir: on y trouve au fond toutes sortes de détritus. Plus près de l’eau, une vieille grue pour peser les marlins, thon et dorade pêchés au large de la côte ouest. Un grand panneau présente un texte descriptif sur les dauphins, car la baie abrite de nombreux dauphins. L’observation et la nage avec ces mammifères marins sont des activités très prisées par les Mauriciens comme les vacanciers. Dans le lagon, de petites embarcations et bateaux en fibre de verre tanguent au gré des douces vagues, pendant que trois jeunes s’adonnent à la pêche sur la jetée. Ici, les visiteurs sont rares et le calme domine. Moins bien indiquée et peu fréquentée, cette plage de sable grisâtre n’invite pas à la baignade. Par contre, l’un des atouts de cette zone fréquentée par des pêcheurs est son paysage d’une grande beauté — l’endroit offre un superbe panorama sur l’océan, la végétation et les montagnes.
Si cette plage a longtemps été délaissée, elle va désormais changer de visage. Et les habitants pourront disposer de nouveaux lieux de baignade, de détente, de promenade et de loisirs.

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