ROBERT-EDWARD HART : L’essentiel de l’ineffable

Il portait en lui les souffles venus d’Europe, d’Afrique et d’Orient. Robert-Edward Hart est mort le samedi 6 novembre 1954. Avec la contribution de Robert Furlong, Scope retrace l’itinéraire du poète, de Tranquebar à Souillac.
Robert-Edward Hart est né le 17 août 1891 à Tranquebar. C’est dans ce faubourg de Port-Louis que Hart s’éveille à la poésie. Hart disait : “Dès ma petite enfance, j’ai été à l’école de la Nature et plus tard, à l’Université des livres et des voyages.” Les seules études sont celles effectuées “à l’école de psychologie et de psychothérapie de la rue Saint-André-des-Arts, dans le plus vieux Paris. J’apprenais la médecine de l’esprit en écoutant professer savamment des maîtres”.
Dès ses premières publications, Hart choisit d’utiliser le prénom composé, Robert-Edward. Son grand-père, Edward Hart, de nationalité anglaise (né à Birmingham en 1819) arrive à Maurice d’Australie en 1841 et occupe différentes fonctions (professeur d’anglais au collège Royal, traducteur et interprète auprès de la Cour d’appel à la demande expresse du gouverneur Gomm).
Walter Edward Hart, le fils, est notaire, puis journaliste, puis écrivain et bibliothécaire de la toute nouvelle Mauritius Institute, poète et compositeur de musique. C’est donc dans un cadre familial cultivé que le jeune Robert-Edward se développe, hors de toute contrainte scolaire, entre ses amis Adrien Scott le jockey, Maurice Ménardeau le peintre, Vanoff le débardeur-chanteur, le professeur de magie de Ruisseau-Rose…

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