ROCHES-NOIRES: Elle meurt asphyxiée par un réchaud à charbon

Le crime parfait n’existe pas. Dhanunjay Ramjeeawon, un fonctionnaire de 56 ans, habitant Roches-Noires, qui voulait « donn enn leson » à son épouse Jaywantee, 42 ans, l’a appris à ses dépens. Il a été arrêté jeudi par les limiers de la Northern Division CID, placés sous la férule du chef inspecteur Sailesh Kumar Beharry, de l’inspecteur Jodhoa et du sergent Ramnarain. La police a toutes les raisons de croire que le quinquagénaire a tué son épouse en l’empoisonnant au monoxyde de carbone. L’arme du meurtre est peu ordinaire : un réchaud à charbon. La cause du décès de Jaywantee, à savoir une asphyxie par empoisonnement au monoxyde de carbone, a été établie par le Principal Police Medical Officer (PPMO), le Dr Maxwell Monvoisin. Les enquêteurs, placés sous la supervision générale du surintendant Devanand Reekoye, disposent aussi de preuves circonstancielles et non des moindres…
« Mo ti anvi donn mo fam ene leson. Mo ti pe perdu lafas dans vilaz. Plizir fwa mo madam finn menass pu kit mwa pu ale avec lot la. »  Telle est la teneur des aveux de Dhanunjay Ramjeeawoon,  arrêté par la police jeudi. Selon les enquêteurs, la jalousie l’a aveuglé jusqu’au point de le pousser à tuer sa femme en l’asphyxiant à mort par les émanations toxiques d’un réchaud à charbon.
Vendredi de la semaine dernière, soit le 19 août, aux aurores, Dhanunjay Ramjeeawon découvre le corps inanimé de son épouse Jaywantee dans son lit. La police est alertée. Le médecin légiste conclut que le décès a été causée des suites d’une asphyxie par empoisonnement au monoxyde de carbone. Les enquêteurs pointent alors du doigt un réchaud à charbon placé dans la chambre de la victime et privilégient alors la thèse d’un décès accidentel. Mais à force de remettre constamment l’ouvrage sur le métier, les enquêteurs finiront par y voir plus clair dans ce qui semblait être alors un déplorable accident.
Tout d’abord, le chef inspecteur Beharry et ses hommes apprennent une information capitale : la victime aurait une relation extraconjugale avec quelqu’un de la région. Cette tierce personne serait, de surcroît, une vingtaine d’années plus jeune que la victime. Cette information constitue un excellent mobile pour un meurtre, se disent les enquêteurs, qui décident d’approfondir cette piste. Et le résultat sera probant…

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