RUE SAINT GEORGES : La prolifération de moustiques sur un chantier “abandonné” dénoncée

Depuis l’arrêt des travaux sur un site de construction au 5, rue Saint Georges, Port-Louis, les moustiques y prolifèrent, particulièrement depuis les pluies diluviennes de février. Malgré les doléances des voisins, la situation reste inchangée.
L’arrêt des travaux sur le site de construction est dû à une affaire en Cour. Elle a été logée en 2012 lorsque le restaurant Lambic a dénoncé le non-respect des règlements du Building and Land Use Permit. Ce projet de développement commercial appartenant à Mamode Ally Bros Ltd, dont le siège est situé à Beau-Bassin, démarre début 2012 sans donner d’indication de la nature du projet. « Aucun Notice Board n’a été placé », affirme le responsable du restaurant, qui explique que pour qu’un bâtiment commercial soit érigé certaines infrastructures doivent être disponibles, notamment une aire de stationnement. « Or, dans ce cas précis, rien ne laisse entendre que cela aurait été le cas », alors que la loi prévoit qu’un bâtiment commercial comprenant quatre étages doit faire provision pour une aire de stationnement. Contacté par Le Mauricien, un des propriétaires, Azize Mamode Ally, soutient avoir obtenu son permis auprès de la municipalité de Port-Louis en 2011. Interrogé sur l’absence Notice Board, il devait lancer « je ne peux répondre à cette question ». Et de soutenir que le terrain a été nettoyé et fouillé de manière à abriter un sous-sol.
Cependant, depuis l’abandon des travaux avec l’affaire logée en Cour, le site est devenu un repaire de moustiques. Avec les pluies diluviennes qui ont arrosé le pays en février, l’eau s’est accumulée, ne trouvant aucune voie de sortie. « La situation est intolérable, avec l’odeur nauséabonde qui s’échappe du terrain », soutiennent ceux dont les maisons longent le site. « Nous avons des enfants en bas âge et ils sont exposés aux piqûres de moustiques. Nous sommes prisonniers de cette situation parce que nous ne pouvons même pas ouvrir nos fenêtres à cause de l’odeur pestilentielle qui provient de l’eau qui se désèche petit à petit », expliquent les membres de la famille Ramnihora, dont l’entrée se trouve à la rue Jemmapes. Leurs plaintes à la municipalité et au ministère de l’Environnement ont été sans succès jusqu’à présent. Au Lambic, on affirme que cette situation incommode les clients. Contactés, ni la municipalité ni le ministère n’ont été en mesure de nous informer si des plaintes ont été reçues et quelles sont les mesures qu’ils comptent prendre face à cette situation.
Soutenant n’avoir reçu aucun notice à ce sujet, M. Mamode Ally a néanmoins fait comprendre au Mauricien que des mesures correctives seront prises afin d’évacuer l’eau accumulée.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -