SAFETY AND HEALTH AT WORK — A. Seetohul: « Pran kont ou lanvironman travay »

« Dans le monde plis ki 2 million travailleurs pe mort par an avec ene malade ki lier avec so travail. Péna narien ki plis important ki ou la santer. Pren kont ou l’environnement travail. » C’est le slogan mis en avant par la Ministry Of Health Employees Union, dans le cadre de la World Day For Safety and Health at Work, observée le 28 avril.
D’emblée, A. Seetohul, président de la Ministry Of Health Employees Union, soutient qu’il n’y a rien de plus important que la santé et l’environnement du travail. Il a cité en exemple le rapport du Bureau international du travail (BIT) selon lequel plus de deux millions de personnes dans le monde meurent d’une maladie liée à leur travail. « Nou apel sa Occupational Diseases. Se enn sitiasion tre grav kot ena boukou mankman par rapor a lanvironman travay. » Il rappelle que l’Occupational Safety and Health Act vise à ce que les travailleurs évoluent dans un environnement de travail décent.
Par ailleurs, M. Seetohul a également décrié le manque d’hygiène prévalant dans les hôpitaux. Il faut, dit-il, encadrer les travailleurs et en ce qui concerne le nettoyage des hôpitaux, il est impératif de mettre en place une équipe spécialisée. « Cela ne demande pas de grands investissements pour nettoyer un hôpital, tout doit passer par une formation. Il faut aussi mettre en place des supervisors afin de contrôler le bon déroulement du travail. Nou pe atann minister Lasante pou li ranfors nivo bann Supervisors dan tou bann sant ospitalie kar ena enn lese-ale. Il faut être capable de prendre des actions correctives et d’apporter des solutions rapides dans l’intérêt du personnel et des patients. » Il est également d’avis qu’il faut mettre en place un système de ventilation à l’hôpital de Candos et qu’il est important de revoir la climatisation et les ventilateurs muraux et de s’assurer de leur entretien afin qu’il n’y ait aucune poussière qui s’y loge. La poussière, souligne-t-il, est un vecteur de maladies. « Il faut aussi revoir les systèmes de drains et de canalisation dans les hôpitaux. On a vu ce que les inondations du 30 mars ont provoqué comme dégâts. »
Le syndicaliste Rashid Emrith, pour sa part, a évoqué plusieurs aspects qui laissent à désirer dans les hôpitaux, notamment les toilettes. « Dan premie koulwar lopital Candos santi lamoniak. Ena pasian vinn tir kart, atann zot tour pou get dokter, bisin reget sistem lizienn. » Pour lui, il faut également revoir l’environnement du travail dans ce secteur et le gouvernement doit s’assurer que le travailleur évolue dans un cadre ventilé et sain.

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