Sainte-Croix : Une octogénaire violée et tuée

Une femme de 80 ans, Marie Belle Orange Regini, 80 ans, habitant au n° 7, rue Paul Toureau à Sainte-Croix, a été retrouvée sans vie dans la matinée d’hier à son domicile. L’octogénaire, qui vivait seule, a été découverte dans sa maison par des effectifs du poste de police d’Abercrombie, alertés par des voisins. Ces derniers trouvaient bizarre qu’elle ne donnait pas signe de vie et qu’elle ne répondait pas à sa porte après que ceux-ci eurent été frapper à plusieur reprises. L’autopsie effectuée hier après-midi par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, Chief Police Medical Officer (CPMO), est sans appel : l’octogénaire a été violée et tuée par asphyxie. À hier soir, deux suspects avaient été appréhendés par la Police en marge de ce crime crapuleux.
C’est aux alentours de 10h30 hier matin que le cadavre de Marie Belle Orange Regini a été découvert à son domicile. Selon les indications recueillies par Week-End, ce sont des voisins qui ont alerté la police puisque, contrairement à ses habitudes, l’octogénaire n’a pas répondu à plusieurs sollicitations. « Ena dimunn finn ale tap so laport ek so lafnet depi gramatin (NDLR : hier matin) mé li pa finn vinn ouvert », a déclaré à Week-End une des voisines. Cette dernière est propriétaire de la maison dans laquelle vivait la victime. Lorsque les policiers d’Abercrombie sont arrivés sur les lieux, il était déjà bien trop tard pour l’octogénaire, qui avait déjà rendu l’âme depuis plusieurs heures, semble-t-il. Déjà, tout portait à croire qu’il s’agissait d’un foul play puisque Marie Belle Orange Regini portait des blessures sur le corps, notamment au visage.
Selon les indications fournies par le CPMO aux enquêteurs, Mme Regini est décédée des suites d’une asphyxia by smothering et ce après avoir été abusée sexuellement. L’hypothèse la plus probable, selon le médecin-légiste, est que l’octogénaire, d’apparence relativement frêle, aurait tenté d’appeler à l’aide alors que son agresseur tentait d’abuser d’elle. Ce faisant, l’agresseur l’aurait étouffé à l’aide de ses mains plaquées sur la bouche de sa victime.
 

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