SAISIE DE 48,5 G D’HÉROÏNE : Le présumé trafiquant reconnu coupable

Un maçon, poursuivi pour trafic de drogue en Cour intermédiaire, a été reconnu coupable d’avoir été trouvé en possession d’héroïne afin d’en faire un trafic, du fait de la quantité de drogue saisie dans son véhicule et la manière dont la drogue était empaquetée. Le trafiquant avait été interpellé par la police sur une aire de stationnement à Trianon le 29 novembre 2008.
L’accusé, poursuivi pour trafic de drogue, avait plaidé non-coupable en cour. Selon l’acte d’accusation, il a été interpellé en 2008 sur une aire de stationnement de Trianon avec de la drogue, en plus de Rs 27 600, de trois téléphones portables, de son passeport et d’un reçu de la Western Union attestant qu’il avait fait un transfert d’argent de Rs 30 000. Les policiers, mis au parfum par un dénommé Poonoosamy, avaient décidé d’interpeller l’accusé avant même qu’il ait eu le temps de s’engager dans quelconque transaction. C’est en fouillant les poches de l’accusé ainsi que son véhicule qu’ils ont pu trouver la drogue, dont la valeur marchande était estimée à Rs 485 000.
L’accusé, pour sa défense, a dit s’être fait « entourloupé par Poonoosamy et la police » et que la drogue ne lui appartenait pas. Selon l’accusé, c’est Poonoosamy, une connaissance, qui avait tout manigancé en prétextant un rendez-vous à Trianon afin de pouvoir mettre la drogue dans son véhicule. Concernant les autres objets saisis, l’accusé devait déclarer que l’argent provenait de son salaire alors que le reçu de la Western Union résultait d’un transfert d’argent effectué à son frère à l’étranger, ce dernier étant malade.
Dans l’énoncé de son jugement, la magistrate Wendy Rangan devait conclure que la version de l’accusé n’était pas crédible. En premier lieu, la magistrate n’a pas trouvé de raison valable pour laquelle le dénommé Poonoosamy aurait « entourloupé » l’accusé en mettant de la drogue dans son véhicule, les deux hommes n’ayant pas eu de différents. De plus, le reçu faisait mention d’un transfert vers un certain Rakotomalala à Madagascar, ce qui remettait en cause la version de l’accusé. De ce fait, la magistrate a conclu que la quantité de drogue saisie et la manière dont elle a été empaquetée prouvent que l’accusé avait l’intention d’en faire un trafic.

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