Saisies massives : Durée record des enquêtes de l’ADSU

 

- Publicité -

Dans neuf semaines, cela fera exactement un an depuis la première d’une série de trois saisies record de 127 kilos d’héroïne d’une valeur marchande de Rs 2, 5 milliards, dans des compresseurs. Et le principal suspect, qui lorgne le statut de Star Witness, Navind Kistnah, continue à être interrogé par la police. Après l’Anti-Drug and Smuggling Unit, c’est le Central CID qui a pris la relève et une nouvelle convocation doit être servie à ce suspect cette semaine. Mais ce qui étonne encore dans cette enquête, c’est le silence inexplicable des proches et des autorutrés devant la disparition de Homanchal Ramdin, considéré comme une pièce maîtresse dans ce réseau de trafic, avec en toile de fond la société dirigée par Navind Kistnah, KUN Management International Ltd.
La décision du Central CID de reprendre cette semaine l’interrogatoire de Navind Kistnah au sujet des équipements de construction, dont des Bobcat, indique que l’enquête est encore loin d’être bouclée. Il a déjà avoué avoir assuré l’importation de 38 conteneurs entre 2014 et 2017. Lors du prochain rendez-vous, il devra être confronté à d’autres éléments à charge dans le dossier de la police. Mais dès que l’interrogatoire, soit de l’ADSU soit du Central CID, aborde un terrain compromettant, Navind Kistnah se cache derrière son partenaire Homanchal Ramdin, porté disparu depuis la saisie initiale du 9 mars de l’année dernière. « Sa bann zafer-la, Homanchal ki ti pe okip sa », devait-il sortir à chaque fois.
Mais ce qui intrigue plus d’un dans cette affaire, c’est l’absence de démarches actives, que ce soit des parents de ce courtier maritime rapporté missing au poste de police d’Abercrombie le 17 mars de l’année dernière ou de la police, en vue de retrouver les traces de ce suspect, qui avait pourtant été entendu par l’ADSU en trois occasions avant que les compresseurs ne soient ouverts par l’ADSU en présence des représentants de la Narcotics Team de la Mauritius Revenue Authority le 9 mars de l’année dernière.
Autant il n’y a pas d’explications au sujet de la disparition suspecte de Homanchal Ramdin, autant la réaction des uns et des autres présente des signes de suspicion. Ce missing link pourrait se faire sentir à la conclusion de cette enquête, qui perdure.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -