SANTÉ La GSEA accuse : « Transferts douteux de six Health Surveillance Officers »

La Government Services Employees Association (GSEA) qualifie de « douteux » le transfert, effectif depuis le 5 octobre, de six Health Surveillance Officers (HSO) affectés dans différentes régions de l’île. Elle allègue qu’après avoir été verbalement informés qu’ils devront distribuer des médicaments, les HSO ont consulté leurs supérieurs hiérarchiques pour confirmer leur éligibilité à accomplir cette tâche. Les transferts auraient eu lieu peu après.
Le 27 septembre dernier, certains HSO auraient été informés verbalement par un supérieur qu’ils devront désormais effectuer la distribution de médicaments aux travailleurs étrangers résidant dans leurs régions respectives. Cependant, après que les HSO eurent fourni ces médicaments, dont du Olworm-400, aux travailleurs étrangers, un Principal Health Officer devait les informer que des travailleurs indiens avaient eu des problèmes et qu’ils ont eu des réactions négatives après les avoir avalés.
Troublés par cette situation, plusieurs HSO se sont demandé s’ils sont éligibles pour fournir des comprimés aux travailleurs étrangers et si cette special task figure sur leur schedule of work.
En effet, le Scheme of service sous le règlement 15 des Public Service Commission Regulations ne mentionne aucunement que les HSO doivent fournir des médicaments au cours de leurs visites. Ainsi, allègue la GSEA, six HSO ont fait l’objet d’un transfert après avoir tenté d’obtenir de plus amples renseignements sur leur nouvelle tâche auprès de leurs supérieurs hiérarchiques. Les six HSO auraient été informés le mardi 4 octobre qu’ils seraient transférés le lendemain dans d’autres régions.
« Cette façon d’agir est inacceptable. Au lieu d’avoir des réponses à leurs questions, ils sont transférés. Cette décision fait sentir que c’est une punition. Il est nécessaire que le ministre de la Santé prenne connaissance de ce cas. Quand on fait un transfert ça doit être un transfert général et non pas choisir zis six dimoune zordi pou demain », affirme Radhakrishna Sadien, président de la GSEA. Une lettre doit être envoyée au ministre de la Santé sur ce dossier aujourd’hui.

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