SANTÉ : Un comité national de l’allaitement maternel

Le ministère de la Santé constituera un comité national de l’allaitement maternel et des comités régionaux dans tous les hôpitaux pour recueillir des statistiques et des informations sur l’allaitement des nourrissons, le marketing et la vente des substituts de laits maternels. À cet effet, une formation continue du personnel de santé sur l’allaitement sera mise en place. Parallèlement, des messages de sensibilisation sur les bienfaits de l’allaitement maternel seront diffusés à la radio et à la télévision en kreol et en bhojpuri. Ces mesures ont été annoncées par le ministre de la Santé, Anil Gayan, lors du lancement des activités de la semaine de l’allaitement maternel qui s’étend du 1er au 7 août.
L’allaitement maternel, pour lequel il n’existe aucun substitut en dépit des progrès scientifiques, stimule le système immunitaire de l’enfant et prévient les infections des oreilles et des voies respiratoires, l’asthme, l’obésité, le diabète de types 1 et 2, la leucémie infantile et le syndrome de mort subite, indique le ministère de la Santé. Des recherches sont toujours en cours pour déterminer si les femmes n’allaitant pas courent plus de risques de souffrir d’un cancer des ovaires, du sein et de l’utérus, d’obésité et de dépression post-partum.
L’allaitement exclusif est recommandé au cours des premiers six mois de la vie et pendant deux ans en même temps qu’une l’alimentation progressive.
Les contraintes auxquelles sont confrontées les mères pour allaiter leurs enfants ont fait l’objet de consultations entre les parties concernées en début de semaine. Le soutien des mères sur les lieux de travail, avec la coopération des syndicats et des associations féminines, est l’un des points qui retiennent l’attention. Autre solution pour promouvoir l’allaitement selon le ministre de la Santé, serait l’extension du congé de maternité de 12 à 14 mois. Anil Gayan a indiqué que le UNFPA Country Programme, qui est actuellement « implemented », met l’accent sur l’accès aux services de santé d’ordre reproductif et sexuel, sur le VIH/sida avec une attention plus soutenue pour les femmes en situation vulnérable et les jeunes.

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