SANTÉ MENTALE : Une Journée mondiale avec l’accent sur la schizophrénie

La campagne de sensibilisation relative à la Journée mondiale de la Santé mentale 2014 s’articule autour du thème « Vivre avec une schizophrénie ». Dans ce contexte, le ministère de la Santé organise, le vendredi 10 octobre, une série d’activités ayant pour but de sensibiliser la population aux problèmes de santé mentale et attirer l’attention sur les différents soins de santé primaires prodigués aux personnes atteintes de troubles mentaux et le travail des professionnels de la santé.
En axant le thème de la campagne sur la schizophrénie, le ministère souhaite sensibiliser la population sur les diverses façons d’améliorer l’éducation du public, réduire la stigmatisation et la discrimination, et promouvoir les actions de concertation et de mobilisation en vue de faire face à l’impact de la schizophrénie sur le plan global.
Un programme culturel sera exécuté par le personnel et des patients du Brown Séquard Mental Health Care Centre (BSMHCC). Une exposition des travaux créatifs réalisés par des patients de l’Occupational Therapy Unit est aussi prévue. Par ailleurs, le personnel médical et paramédical des hôpitaux régionaux sera sensibilisé à divers aspects de la santé mentale. Le ministère de la Santé tiendra des séances d’éducation continue en médecine et en soins médicaux dans tous les hôpitaux régionaux.
La schizophrénie est un trouble psychique qui se développe généralement au début de la vie adulte. Elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec d’autres individus, ce qui entraîne des comportements et des discours bizarres, voire parfois délirants. Les multiples facteurs connus pour être liés au développement d’une schizophrénie sont d’ordre biologique, psychologique et social. Ce trouble se manifeste souvent au début principalement par un sentiment d’étrangeté, des intérêts étranges, des incohérences dans le discours, un manque de motivation, des troubles de concentration, et parfois un sentiment de persécution. Une désorganisation de la pensée et du discours peut en découler. Dans 20 à 30 % des cas, la personne peut avoir des hallucinations, surtout auditives.

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