SANTÉ PUBLIQUE : Deux médecins suspendus et un 3e interdit de ses fonctions par le ministère de la Santé

Le ministère de la Santé semble avoir adopté une attitude de zéro tolérance. Après la suspension d’un anesthésiste de l’hôpital de Flacq, à la mi-mai, et d’une gynécologue, la semaine dernière, à l’hôpital de Candos, cette fois, il a interdit d’exercice de fonctions un médecin de l’hôpital Jeetoo. Les deux premiers cas de suspensions relèvent d’une enquête interne menée dans les deux hôpitaux respectifs, à la suite d’allégations de négligence médicale, en l’occurrence après le décès de deux bébés, décédés respectivement les 16 et 23 mai. La 3e suspension faite suite, selon le ministère, aux conclusions d’une enquête interne révélant que ce médecin posté à l’hôpital Jeetoo faisait de la médecine privée sans autorisation du ministère. L’enquête ministérielle a révélé que le médecin effectuait également des prescriptions excessives de psychotropes, contraires aux bonnes pratiques et à l’étique médicale. La brebis galeuse a été interdite de ses fonctions avec effet immédiate, vendredi dernier. Alors que les 2e et 3e cas de suspensions ont été référés au Conseil de l’Ordre des Médecins, le premier a été référé à un Fact Finding Commitee présidé de la magistrate Raatna Seetohul-Toolsee, institué pour faire la lumière sur les circonstances ayant mené le bébé des Beeharee à être victime de graves brûlures corporelles alors qu’il était à l’hôpital de Flacq, pour être ensuite transféré à l’hôpital du Nord où il a été amputé de plusieurs doigts, et ensuite transféré à l’hôpital Candos où il est finalement décédé le 16 mai.

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