SANTÉ PUBLIQUE: Le président du MHEU dénonce deux nouveaux cas  de harcèlement

Amarjeet Seetohul, le président de la Ministry of Health Employees Union (MHEU), qui animait un point de presse, vendredi matin, au siège de la General Workers Union (GWU), dénonce deux nouveaux cas de harcèlement dans le milieu hospitalier. Cette fois, ce sont les employés de l’hôpital de Souillac qui se disent victimes. Le syndicat pointe du doigt le Medical Health Officer (MGO) de cet établissement qui aurait agressé verbalement deux de ses employés. Une situation inadmissible contre laquelle le syndicat souhaite des actions fermes de la Santé.
De nombreux employés de hôpitaux et centres de Santé se disent oppressés sur leur lieu de travail. Les oppresseurs ne sont autres que leurs supérieurs hiérarchiques, soutient la MHEU qui dénoncent plus cas d’abus. Ainsi, récemment, un MHO affecté à l’hôpital de Souillac aurait proféré des insultes à l’encontre de deux de ses employés. « C’est inadmissible », dit Amarjeet Seetohul, faisant ressortir qu' »un MHO a le devoir d’assurer le bien-être de ses employés sur leur lieu de travail et non de leur infliger du harcèlement moral. » 
Le syndicaliste, employé à l’hôpital Victoria, revient également sur son cas personnel, rapellant qu’il est depuis plisueirs mois « persécuté » en permanence par le haut cadre de cet établissement hospitalier. « Cela dure depuis trop longtemps! Mes droits ne sont pas respectés et mes requêtes, ignorées. C’est devenu impossible pour moi de travailler l’esprit en paix et d’assumer pleinement mon rôle de président de syndicat dans des conditions favorables », dit-il.
La GWU a adressé une lettre au ministre de la Santé, Lormus Bhundhoo, sur le fait que le président de la MHEU a été contraint de travailler dans un endroit sale et poussiéreux, sans aucun système de ventilation et de climatisation. En raison des conditions de travail déplorables, le syndicaliste explique que son état de santé s’est détérioré. Il a été admis d’urgence à l’hôpital où le medecin lui a diagnostiqué une allergie et une infection pulmonaire. Peu après, le syndicaliste a été transféré d’une unité à une autre. Selon lui, ceci avait pour but d’éviter tout acte syndical. Toutefois, les conditions dans lesquelles il travaille ne sont pas optimales. Face à ce qu’il qualifie « d’injustice », le GWU lance un appel au ministre concerné pour y mettre fin.
Amarjeet  Seetohul demande aux autorités de prendre ces cas de harcèlements très au sérieux car il y va non seulement de la santé des employés du ministère, mais aussi des patients avec lesquels ils travaillent quotidiennement. « La GWU et la MHEU espèrent que les autorités cesseront de faire la sourde oreille. Au cas contraire, nous serons contraints de prendre des actions légales », conclut-il

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