SANTÉ — SOINS À L’ÉTRANGER: Atish Ramnarayan a besoin de Rs 2 M

Il se tord de douleurs dans sa maison à Roche-Terre, après avoir subi une dizaine d’opérations ces dernières années. Il a même été en Inde en mars dernier mais n’a pu se faire soigner. Atish Ramnarayan, 27 ans, a besoin d’un peu plus de Rs 2 millions pour guérir d’une maladie rare, la sickle cell anaemia, dont il souffre depuis l’âge de 7 ans. Sa famille appelle à la générosité des Mauriciens.
« Je suis consciente que beaucoup de Mauriciens, et même le gouvernement, nous ont déjà aidés, mais l’argent recueilli jusqu’ici ne suffit pas », lâche Ansuya, la mère du jeune homme, qui lutte courageusement pour soigner son enfant. Au début, raconte-t-elle, son fils tombait malade une à deux fois par an, mais il y a une dizaine d’années, alors en Form III, il s’est blessé au genou et la maladie s’est aggravée. Depuis, la famille ne vit qu’à l’hôpital et en clinique privée.
Le malade a consulté plusieurs médecins avant de se retrouver en Inde en mars dernier. « Nous sommes restés environ 15 jours. Les médecins là-bas ont voulu lui amputer la jambe avant de traiter sa maladie. J’étais contre et je le suis toujours. Je dis que je vais tout faire pour guérir son pied et sa maladie », dit la mère.
Mme Ramnarayan déclare qu’il n’est pas facile d’économiser autant d’argent pour faire soigner son fils à l’étranger. « Je demande aux Mauriciens de nous comprendre, certains nous questionnent souvent sur ki pe fer ek otan kas. Li pa fasil, pa zis pran zanfan al opere vini sa. Komie kas pe gayne, pa pe ase. Nous sommes en grande difficulté », ajoute-elle.
Entre-temps, Atish Ramnarayan reste alité toute la journée face à un téléviseur et un ordinateur. Il regarde la télé, surfe sur Internet et se fait des amis à travers Facebook, lorsque la douleur s’estompe. « Je ne guéris pas même après autant d’interventions chirurgicales. Les médecins m’ont donné espoir… », déclare-t-il. D’où son appel à la générosité des Mauriciens qui voudraient bien l’aider à surmonter sa maladie, soit en versant leurs dons dans une des boîtes que la famille fait circuler à Port-Louis ou sur son compte à la State Bank portant le numéro 01710100174320.

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