SCRUTIN DU 7 NOVEMBRE — PTr : Ramgoolam tient ses candidats en haleine

Une rencontre prévue avec l’Electoral Supervisory Commission pour évoquer le problème de manque de personnel.

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Le leader de l’Alliance Nationale et du PTr, Navin Ramgoolam, continue à tenir ses candidats potentiels en haleine en maintenant le suspense sur la liste de candidats de l’alliance PTr-PMSD en vue des prochaines élections. À la presse qui l’interrogeait à l’issue de la première réunion du comité exécutif, dont tous les membres ont été reconduits à leurs fonctions lors du congrès organisé dimanche, il a fait comprendre que « les candidats seront présentés lundi à la veille du Nomination Day ».

Seuls trois candidats ont été confirmés à ce stade soit Arvin Boolell, Rama Sithanen et Xavier-Luc Duval au No 18. Il n’a pas démenti la possibilité que Jean-Claude Barbier soit candidat au No 1. Mais il maintient le flou sur la circonscription dans laquelle il se présentera, affirmant qu’il a déjà donné une indication en ce sens. « Tout le monde veut savoir où est-ce que je me présenterai afin de positionner leurs candidats », a-t-il fait comprendre.

Invité à parler de ses relations avec Eric Guimbeau, il a affirmé qu’il entretient des relations d’amitié avec ce dernier depuis longtemps sans toutefois indiquer qu’il pourrait être candidat au No 17. En ce qui concerne les candidats du PMSD, il a démenti les rumeurs selon lesquelles il serait contre ceux qui ont été des transfuges dans le passé. « Nous sommes tombés d’accord sur le nombre mais pas le choix des candidats », a-t-il dit. Et celui-ci d’indiquer qu’il y aura beaucoup de nouveaux candidats sur la liste qu’il présentera.

Concernant les femmes, il a fait comprendre que beaucoup d’entre elles veulent apporter leur soutien sans présenter leur candidature.

Invité à commenter les révélations concernant le financement du tournage du film Serenity à Maurice, il s’est contenté de dire que « nous étudions le dossier » tout en précisant que « c’est un gros scandale ».
S’agissant du Constitutional Case de Rezistans ek Alternativ en Cour suprême contestant la classification ethnique, il a déclaré ne pas avoir suivi l’affaire en Cour.

Interrogé toutefois sur la présentation du mini-amendement constitutionnel pour permettre aux candidats qui le souhaitent de ne pas déclarer leur communauté, il a laissé entendre que « bann la (le gouvernement) oule defie ».
Navin Ramgoolam n’écarte pas des contestations. «En 1982, on a décidé de ne pas faire de recensement sur une base de communauté.

Ce qui fait qu’aujourd’hui, les “best losers” sont choisis sur la base du recensement de 1972. Ce qui constitue un gros problème parce que la situation n’est plus la même », dit-il en récapitulant les différentes étapes depuis le Pronouncement du comité des Droits de l’Homme des Nations unies de 2012. Il a ajouté que dans la conjoncture « le gouvernement a choisi la défiance en ne présentant pas de mini-amendement. Ils laisseront la Cour prendre une décision. Nous n’aurions pas dû arriver jusque-là. Mais chacun a son propre style.»

Le leader de l’Alliance Nationale a signifié son intention de rencontrer les représentants de l’Electoral Supervisory Commission sur les problèmes de manque de personnel et de centres. Il a aussi annoncé que le PTr envisage de contester la façon de faire de la MBC en cour « car la station continue à faire un travail de propagande malgré la dissolution du Parlement. »

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